bonjour svp aider moi !!!

Le miroir se souvient des visages, le miroir se souvient des milliers de visages qui se sont posés sur lui comme des papillons, un instant, sur leur reflet se posent, puis mortels sont emportés par le vent qui les efface : visage d'enfants, d'hommes, de femmes, de vieillards, visage velu d'un chien, parfois visage d'un fantôme, penché sur une épaule, et qui regarde de son regard sans les yeux dans le miroir les innombrables visages, les innombrables feuilles de cette forêt de visages. Ah ! miroir, forêt d'images, empire de la mémoire, rends-moi le jeune visage de celle qui jadis dans cette chambre vers ton eau profonde se pencha et dénoua, pour la première nuit, sa chevelure. Jean Joubert, « Le miroir », Arche de la parole, 2001.

Vous résumerez avec vos propres mots le contenu du texte et vous reformulerez le message que le poète cherche à faire passer selon vous.

Vous mettrez en valeur les procédés littéraires que vous avez identifiés dans le texte (figures de style, versification, type de phrases...) et vous en proposerez une interprétation.

merci beaucoup pour votre aide !!

Le miroir a de la mémoire : il se souvient de tous ceux qui l'ont regardé. le miroir est une galerie de portraits. Rends-moi, miroir, le jeune visage de celle qui dénoua ses cheveux dans la chambre.

2. Les figures de style

Le miroir se souvient (personnification) des visages, le miroir se souvient des milliers de visages qui se sont posés sur lui comme des papillons (comparaison) , un instant, sur leur reflet se posent, puis mortels sont emportés par le vent qui les efface (métaphore) : visage d'enfants, d'hommes, de femmes, de vieillards, visage velu d'un chien, parfois visage d'un fantôme, penché sur une épaule (énumération) , et qui regarde de son regard sans les yeux (paradoxe) dans le miroir les innombrables visages, les innombrables(répétition) feuilles de cette forêt de visages (métaphore) . Ah ! miroir (apostrophe) , forêt d'images, empire de la mémoire (métaphore) , rends-moi le jeune visage de celle qui jadis dans cette chambre vers ton eau profonde (métaphore) se pencha et dénoua, pour la première nuit, sa chevelure