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Boniour l'ai besoin d'aide s'il vous plaît.

Questions:
1. Effectuer quelques recherches sur
l'auteur. Charles Baudelaire.

2. En quoi ce poème vous paraît-il différent
de ceux que vous avez l'habitude de
lire, et pourquoi ?

3. Pourquoi peut-on dire que
les fenêtres
fermées sont plus intéressantes que les
fenêtres ouvertes ?

4. En quoi peut-on dire que ce poème est
construit comme une fenètre ou un tableau?

5. Quels sont les éléments prosodiques
(versification), grammaticaux, lexicaux
qui permettent de dire que ce texte est un
poème?

Merci d'avance pour votre réponse
maximum de point pour cette question.

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Sagot :

Réponse :

1. Baudelaire est un poète du XIX° siècle  né le 9 avril 1821 à Paris, il y meurt le 31 août 1867. Il doit sa célébrité au recueil de poèmes : les Fleurs du mal qui fit même scandale et donna lieu à un procès en 1857 pour quelques poèmes accusés d'outrage aux bonnes moeurs.

2. Le poème est non pas disposé en vers et en strophes mais écrit en prose.
3. Les fenêtres fermées sollicitent l'imagination.
4. Ce poème est construit comme un tableau : le cadre est la fenêtre aperçue au loin sur les toits. Il y a de la lumière, de l'ombre comme un clair obscur. Et un personnage : une femme âgée penchée sur un ouvrage.

5. IL s'agit d'une prose poétique par les termes choisis, par le rythme des phrases et par des effets de style comme :

- le paradoxe :  "plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle".

- l'antithèse : "ce trou noir ou lumineux "

- la gradation ascendante : "pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant"

" vit la vie, rêve la vie, souffre la vie."

- la métaphore : vague de toits

Explications :

  Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.

      Par delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant.

      Si c’eût été un pauvre vieux homme, j’aurais refait la sienne tout aussi aisément.

      Et je me couche, fier d’avoir vécu et souffert dans d’autres que moi-même.

      Peut-être me direz-vous : « Es-tu sûr que cette légende soit la vraie ? » Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ?

     Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris

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