Sagot :
Bonjour,
Dès le début du XVIe siècle, avec François I, l'absolutisme se confirme peu à peu en france.
Entre 1589 et 1715, les souverains qui se sont succédésont Henri IV, Louis XIII et Louis XIV.
Ces 3 souverains aspirent à un pouvoir monarchique fort.
D'un caractère tolérant et avec le désir de paix religieuse, Henri IV a surtout voulu assurer le retour au calme après un demi siècle de guerres civiles, il en a profité pour assurer son autorité, tout en accordant aux protestants la liberté religieuse ainsi que des places fortes ( l'édit de Nantes de 1598 ).
Après la mort de Henri IV, survenue en 1610, la régente Marie de Médicis va tenter de renforcer l'autorité royale.
Devenu roi, Louis XIII va affirmer ses pouvoirs en se heurtant aux protestants qu'il considère comme des obstacles à son autorité.
Au terme de 3 guerres il reprend une partie de leurs libertés ainsi que des places fortes.
Mais Louis XIII va alors se heurter aux Parlements et aux nobles qui voient dans l'accentuation de l'autorité monarchique un péril pour leurs privilèges, ce sera la période des frondes, celle des parlementaires et celle des princes et des nobles (1648 - 1653).
Les armées royales vont affronter celles des princes et la monarchie connaît alors des journées de grand péril.
Louis XIV, enfant, ne va jamais oublier ces journées terribles de guerre civile, il n'aime pas Paris et a peur de la colère des Parisiens.
Il veut affirmer une autorité absolue et gouverner seul.
A la mort du cardinal Mazarin, en 1661, il ne prend plus de premier ministre et va " oublier " de convoquer les parlements.
Il fait alors construire l'extraordinaire château de Versailles et il y emménage en 1682 avec toute sa cour.
Dès lors, dans un décor féérique, le roi surveille et domine la noblesse, les grands du royaume, les princes ne sont plus que des courtisans soumis et attentifs à recevoir une faveur, un simple regard du roi....
Louis XIV crée l'étiquette, un cadre rigide qui régit chaque instant de sa journée et à laquelle chacun doit se soumettre.
Dès lors, faut-il s'étonner que, dans son besoin d'autorité absolue, Louis XIV ait révoqué l'édit de Nantes accordé par son grand-père aux protestants ?
C'est chose faite le 18 octobre 1685 mais cet acte va provoquer le départ de milliers de protestants vers les pays nordiques et un appauvrissement de la France.
A ce moment, Louis XIV est bien en droit de proclamer avec orgueil :
" L'état ? C'est moi ! "
J'espère avoir pu t'aider.
