Sagot :
Réponse :
Bonjour,
Mes mains de suie, mon visage creux, tout définit le fait que j'étais un esclave. Les maître qui m'ont acheté, pas très cher, me détestent du plus profond de leur âme. Au moindre faux pas, je me prends un coup de fouet, mais pas un simple coup de fouet, un fouet avec des petites épines au bout qui se plante dans votre chair et vous arrache la peau. Je ne suis pas heureux, mais c'est la vie. La vie a voulu me faire esclave noir, et elle a réussi. Tous les matins, le maître entre dans notre case en hurlant et en nous jetant des seaux d'eau à la figure. En effet, je ne suis pas tout seul ici, nous sommes trois, mais c'est pour moi que les pires châtiments sont réservés. Après avoir mangé en vitesse, nous devons aller au champ, là où le soleil vous brûle la peau à longueur de journée. Je ne dis pas que j'ai la vie difficile, certains maîtres battent leurs esclaves à mort, et je suis chanceux à côté d'eux. N'empêche que parfois, j'aimerais échanger de place avec mes maîtres, leur montrer la douleur et la souffrance qu'ils m'infligent au long de la journée.
La métaphore est en gras, et l'hyperbole en italique.
J'espère que ça peut t'aider !