Sagot :
Réponse :
Louise de Vilmorain présentée souvent comme une élégante femme du monde nous offre ici un poème paradoxal, comme une image figée par la mort et pourtant dans une atmosphère de sérénité. Un poème sur la mort ou un poème testament ?
I. Une description paradoxale
- mon cadavre est doux (antithèse)
- l'évocation de la mort : cadavre, glacée, effacées, silence, poids mort, doigts joints, coeur arrêté
- des comparaisons : comme un gant, des métaphores : cailloux blancs, en attitude sainte, au creux de mes plaintes
II. Les choix de la poétesse
- parler d'elle à la première personne : mon, mes, j'
- se présenter morte dans l'attitude du gisant de pierre ou de marbre : yeux= cailloux blancs"
- évoquer la vie : "les deux derniers monts que j'ai vus, mon souvenir"
- Un souhait, une invitation :
"Enfants, allez, ma vie est dite
Mon cadavre est doux comme un gant"