Sagot :
Réponse :
Toutes les étapes de l'enseignement sont aux mains des institutions religieuses catholiques et protestantes. A la maison, l'éducation des filles diffère de celle des garçons : aux filles la maison, aux hommes la vie à l'xtérieur. Pour les penseurs de la Renaissance, il en va de la paix sociale que la différence soit nette dans le couple. L'enseignement pour les filles se limite à la lecture, l'écriture, à la rigueur avec un peu de latin et de philosophie. Dans les classes aisées, s'y ajoutent la musique, la danse et le dessin mais dans un cadre surveillé.
Au XVII°, on discute dans les salons de l'éducation des filles. Molière s'en fait l'écho. Dans la pratique, les classes favorisées optent pour l'éducation à la maison ou le couvent mais il faut tenir compte du nombre de places limité et du coût et la carrière des fils est privilégiée. Des femmes de lettres comme madame de Sévigné eurent des précepteurs à domicile.