Sagot :

Réponse :

Explications :

Elle a fait quelques pas et elle est entrée dans la maison.

Au-delà des bayahondes, une vapeur s'élève, où se perd, dans un dessin brouillé, la ligne à moitié effacée des mornes lointains. Le ciel n'a pas une fissure (métaphore) . Ce n'est qu'une plaque de tôle brûlante. (métaphore)

Derrière la maison, la colline arrondie est semblable à une tête de négresse ( comparaion) aux cheveux en grains de poivre (métaphore)  : de maigres broussailles en touffes espacées, à ras du sol ; plus loin, comme un sombre épaule (comparaison) contre le ciel, un autre morne se dresse parcouru de ravinements étincelants : les érosions ont mis à nu de longues coulées de roches (métaphore) : elles ont saigné la terre jusqu'à l'os.(métaphore et personnification).

Pour sûr qu’ils avaient eu tort de déboiser. Du vivant encore de défunt Josaphat Jean-Joseph, le père de Bienaimé, les arbres poussaient dru

là-haut. Ils avaient incendié le bois pour faire des jardins de vivres : planté des pois-congo sur le plateau, le maïs à flanc de coteau. Travaillé durement en nègres conséquents, en travailleurs de la terre qui savent qu’ils ne pourront porter un morceau à la bouche s’ils ne l’ont extrait du sol par un labeur viril(personnification) . Et la terre avait répondu : c’est comme une femme (comparaison) qui d’abord se débat, mais la force de l’homme, c’est la justice, alors, elle dit : prends ton plaisir…

À l’époque, on vivait tous en bonne harmonie, unis comme les doigts de la main (comparaison) et le coumbite réunissait le voisinage pour la récolte ou le défrichage