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L’un trempe son pain blanc dans du café au lait, L’autre boit du thé noir et mange des tartines, Un autre prend un peu de rouge à la cantine. L’un s’étire et se tait. L’autre chante un couplet. Là-bas la nuit ; ici l’on ouvre des volets. L’un dort, l’autre déjà transpire dans l’usine. Plus d’un mène sa fille à la classe enfantine. L’un est blanc, l’autre est noir, chacun est comme il est. Ils sont pourtant pareils et font le même rêve Et le même désir est en nous qui se lève : Nous voulons vivre plus, atteindre ce degré De plénitude où sont les couleurs de la pomme Et du citron que le matin vient éclairer. Nous voulons être heureux, heureux, nous autres hommes. 1. a) A quelle classe grammaticale (nature) appartiennent les sujets qui désignent les etre humains??

question) une figure de style organise lesq deux premiére strophes de ce poème laquelle expliquez


Sagot :

Réponse :

1. L'un, l'autre sont des pronoms indéfinis.                                      *

2. La figure de style est l'antithèse.

L'un trempe son pain blanc dans du café au lait,

L'autre boit du thé noir et mange des tartines,

Un autre prend un peu de rouge à la cantine.

L'un s'étire et se tait. L'autre chante un couplet.

Là-bas la nuit ; ici l'on ouvre des volets.

L'un dort, l'autre déjà transpire dans l'usine.

Plus d'un mène sa fille à la classe enfantine.

L'un est blanc, l'autre est noir, chacun est comme il est.

Ils sont pourtant pareils et font le même rêve

Et le même désir est en nous qui se lève :

Nous voulons vivre plus, atteindre ce degré

De plénitude où sont les couleurs de la pomme

Et du citron que le matin vient éclairer.

Nous voulons être heureux, heureux, nous autres hommes.