Bonjour,
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Il lui reproche d'avoir mangé quelque chose qui repousse et se renouvelle, mais appartient à autrui, lui qui mange des animaux qui ne se reproduiront plus, ou qui appartiennent à autrui.
Une mauvaise foi évidente, face à la naïveté de l'âne.