Bonjour, mardi j’ai un oral blanc sur la caricature de Leslie G. Illingworth pendant la crise de cuba, octobre 1962. Quelqu’un pourrai m’aider? S’il vous plaît mon oral dure 5minutes

Sagot :

1. Présentation du document (p94)

Il s’agit d’une caricature de Leslie G. Illingworth, publiée dans le journal britannique Daily

mail, le 29 octobre 1962, lors de la crise de Cuba.

2. Le contexte

Depuis 1947, les Etats-Unis et l’URSS s’opposent dans la guerre froide.

En 1959 une insurrection armée a lieu sur l’île de cuba (Fidel Castro, Che Guevara). Cuba se

rapproche de l’URSS qui décide d’y installer des fusées nucléaires en mesure de frapper les

Etats-Unis. Les Américains réagissent immédiatement à cette menace. Le monde est au

bord de la guerre nucléaire. C’est la crise de Cuba en 1962.

3. Description de la caricature

Les deux personnages représentent les deux dirigeants de l’URSS et des USA : à gauche,

N. Khrouchtchev et à droite J.-F. Kennedy.

Les deux dirigeants « jouent » au bras de fer, chacun assis sur la bombe H. Ils ont tous les

deux le doigt sur le bouton de mise à feu des missiles nucléaires.

L’auteur a dessiné les personnages de manière à montrer leur détermination. Les visages

sont crispés, les mains tremblent sous l’effort, des gouttes de transpiration sont visibles…

4. Analyse de la caricature

Cette caricature montre l’apogée de la crise. Elle laisse penser que le déclenchement d’une

guerre nucléaire est imminent. Les Etats-Unis se sentent menacés et Kennedy est

intransigeant face à Khrouchtchev. En effet, le 22 octobre 1962, J.-F. Kennedy menace

l’URSS d’une riposte complète, c'est-à-dire nucléaire, chaque puissance pouvant détruire

l’autre en appuyant sur le bouton de mise à feu. La tension entre les deux pays est à son

comble.

Khrouchtchev cède le premier en ordonnant aux navires transportant de nouveaux missiles

de faire demi-tour (26 octobre). Puis commence une période de négociation entre les deux

Grands. Chacun cherche à trouver une solution pacifique à la crise.

Le pire est évité de justesse.