Roland mon ami, sonnez l’olifant :
Ainsi, Charles l’entendra, il fera revenir l’armée.
Le Roi et tous ses barons viendront à notre secours.
Ne plaise à Dieu, répond Roland,
Que mes parents jamais soient blâmés à cause de moi,
Et que la douce France tombe dans le mépris !
mais je frapperai avec force de Durandal,
Ma bonne épée, que j’ai ceinte au côté.
Vous en verrez tout la lame tout ensanglantée.
Les félons païens se sont assemblés ici pour leur malheur :
Je vous le jure qu’ils seront tous livrés à mort