Bonjour j'ai un devoir à réaliser en philosophie.
Mais je ne suis pas vraiment inspirer par ce sujet :
Accomplir son devoir, est-ce renoncer à sa liberté ?

Sagot :

Bonjour, je crois que j'ai la réponse à ta question.

" Accomplir son devoir, est-ce renoncer à sa liberté "

Cette citation est en accord avec les idées du philosophe Kant qui un jour, nous a dit qu'une volonté libre et une volonté soumise aux lois morales sont une seule et même chose. Autrement dit faire son devoir, ne veut pas dire de renoncer à sa liberté. Bien au contraire, c’est l' actualiser, la concrétiser ou la réaliser. Il est vrai que le devoir est une contrainte car la liberté c’est faire ce que l'on veut. Cependant nos choix peuvent nous aveugler et être tyranique. De même qu'avec la liberté, être libre ce n'est pas seulement suivre ses choix, ses désirs ou encore ses besoins. La liberté est une chose  qui est contrait par un obtascle ou par une difficulté dur à  surmonter. On croit être libre en accomplissant ses rêves mais on est sous l’autorité de ses envies. Être libre consisterait à s’émanciper de ses désirs. Faire son devoir, c’est accepter sa nature suprasensible d’être libre. Agir par devoir et agir librement (être libre) sont une seule et même chose aux yeux de Kant car la liberté est autonomie (capacité à se prescrire à soi-même sa règle). Dans l’action par devoir, le sujet n’est pas soumis aux inclinations ou à tout autre intérêt sensible. Il est soumis à lui-même, à sa raison pratique c’est-à-dire sa volonté. En tant que tel, il est libre. Le devoir est un impératif catégorique et non hypothétique. De sorte que le devoir loin d’être une contrainte est la possibilité qui nous est donnée d’être libre, c’est-à-dire non seulement de nous affranchir des déterminations sensibles mais aussi et surtout de nous auto-déterminer. La référence à Kant s’avère très précieuse puisqu’elle permet d’étayer l’idée que la loi ou le droit est la condition de réalisation du progrès moral des hommes et de leur liberté. L’insociable sociabilité pousse les hommes à s’associer et à produire le droit dans lequel la raison se reconnaît peu à peu. En ce sens, obéir aux lois, c’est progresser moralement et tendre vers la réalisation de sa nature, tendre vers la réalisation de la liberté.