Bonjour pourriez vous m'aidez s'il vous plaît c'est pour demain matin merci beaucoup a ceux qui m'aideront.
situation problème :
Martin est écorché le genou en tombant de sont vélo.ayant pas d'antiseptisque, il n'a pas pu désinfecter sa plaie. Le lendemain, une rougeur est apparue, accompagné d'une légère douleur et d'un liquide jaunâtre : du pis s'est formé.
Quelques jours plus tard, la plaie a disparue

Expliquer a Martin comment son organisme a pu stopper l'infection ​​


Bonjour Pourriez Vous Maidez Sil Vous Plaît Cest Pour Demain Matin Merci Beaucoup A Ceux Qui Maiderontsituation Problème Martin Est Écorché Le Genou En Tombant class=

Sagot :

Réponse:

L'organisme est en permanence en contact avec des micro-organismes présents dans son environnement. Par une plaie, ils peuvent traverser les barrières naturelles et contaminer l'organisme. L'organisme détecte en permanence dans le milieu intérieur la présence d'éléments étrangers grâce à son système immunitaire. Il réagit contre certains, selon des modalités dont les effets sont plus ou moins rapides : c'est la réponse du système immunitaire aux contaminations et aux possibles infections que nos barrières naturelles ou nos pratiques de prévention n'ont pu stopper.

I) Dès l'entrée de micro-organismes dans l'organisme, des cellules et des organes participent à une réaction immunitaire rapide et non spécifique.

Dès leur entrée dans l'organisme, les éléments étrangers, nommés antigènes, sont repérés et pris en charge par les cellules et les organes du système immunitaire. Cette réaction immunitaire fait intervenir :

Des organes : moelle rouge des os, ganglions lymphatiques, thymus et rate ;

Différents types de leucocytes (globule blanc), cellules phagocytaires, lymphocytes.

La moelle rouge des os et le thymus produisent les leucocytes. La rate et les ganglions lymphatiques sont les organes dans lesquels se met en place la réponse immunitaire contre l'infection.

Le plus souvent une contamination entraîne une réaction immédiate d'élimination des agents infectieux : la phagocytose par des cellules phagocytaires et les lymphocytes (macrophages) qui circulent en permanence dans tout l'organisme. Les cellules phagocytaires digèrent littéralement les éléments étrangers. Elle peut se traduire par une inflammation, c'est-à-dire une réaction locale traduisant une mise en activité du système immunitaire. Cette réaction est rapide et non spécifique, c'est-à-dire qu'elle est dirigée vers l'antigène sans spécificité propr

II) Si l'infection persiste, des réactions immunitaires lentes et spécifiques se mettent en place.

Lorsque l'infection se généralise, d'autres réactions plus lentes mettent en jeu la reconnaissance de l'élément étranger, c'est à dire : les molécules portées par une cellule infectée, les molécules portées par le micro-organisme ou la toxine produite par un micro-organisme. Ces éléments étrangers sont des antigènes. Cette reconnaissance a lieu notamment dans les ganglions lymphatiques. Lorsqu'un antigène est reconnu, des lymphocytes spécifiques à cet antigène se multiplient rapidement dans les organes lymphoïdes (ganglions ou rate). Un lymphocyte donné ne reconnaît qu'un seul type d'antigène. L'ensemble de ces lymphocytes constitue un clone capable d'agir de manière spécifique à l'encontre des éléments étrangers, c'est une réaction immunitaire lente et spécifique.

Parmi les lymphocytes on distingue :

- les lymphocytes B spécifiques qui sécrètent dans le sang des anticorps capables de se fixer spécifiquement sur les antigènes et de les neutraliser. Il y a formation d'un complexe antigène anticorps. Ces complexes sont alors ingérés et digérés par phagocytose et permettent l'élimination des antigènes.

- les lymphocytes T " thymodépendants "(ils acquièrent leurs propriétés fonctionnelles dans le thymus) qui détruisent par contact des cellules infectées par un virus et porteuses d'antigènes dont ils sont spécifiques. Les débris issus de la destruction de la cellule infectée, sont éliminés par phagocytose.

Cette réaction immunitaire est plus lente, elle est spécifique. Elle fait intervenir plusieurs cellules, certaines d'entre elles des lymphocytes B " mémoire " mettent en mémoire l'antigène pour réagir lors d'une prochaine contamination. (plus exigible)

III) Pour que la défense de l'organisme soit plus rapide, certaines cellules conservent en mémoire l'antigène, c'est la base de la vaccination.