Sagot :
Réponse :
« Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, madame de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d’entrée la figure d’un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette.
Madame de Rênal, que nous aimons déjà beaucoup, avait l’esprit assez romanesque et pensa que ce pouvait être une jeune fille déguisée, cette personne visiblement pour M. le maire. Elle eut pitié de cette pauvre créature, arrêtée à la porte d’entrée, et qui évidemment n’osait pas lever la main jusqu’à la sonnette. Madame de Rênal s’approcha, distraite un instant de l’amer chagrin que lui donnait l’arrivée du précepteur. Julien, tourné vers la porte, ne la voyait pas s’avancer. Il tressaillit quand une voix douce dit tout près de son oreille :
— Que voulez-vous ici, mon enfant ? »
- qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes : subordonnée relative, complément de l'antécédent vivacité et grâce
- qui donnait sur le jardin : subordonnée relative, complément de l'antécédent porte-fenêtre
- quand elle aperçut près de la porte d’entrée la figure d’un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle : subordonnée circonstancielle de temps
- qui venait de pleurer : subordonnée relative, complément de l'antécédent jeune paysan
- que nous aimons déjà beaucoup : subordonnée relative complément de l'antécédent madame de Rênal
- que ce pouvait être une jeune fille déguisée, cette personne visiblement pour M. le maire. ; subordonnée complétive
- qui évidemment n’osait pas lever la main jusqu’à la sonnette. : subordonnée relative complément de l'antécédent créature.
- que lui donnait l’arrivée du précepteur. : subordonnée relative complément de l'antécédent chagrin
- quand une voix douce dit tout près de son oreille : subordonnée circonstancielle de temps