Bonjour Voici la question ci dessous et le texte encore en dessous.


Lisez l'extrait. Préparez une petite introduction afin de présenter le passage et répondez sous forme de paragraphe argumentés à la question suivante:

• Quelle image de la machine est donnée dans cet extrait
?



Et [Gervaise] se leva. Coupeau, qui approuvait vivement ses souhaits, était déjà debout, s'inquiétant de l'heure. Mais ils ne sortirent pas tout de suite; elle eut la curiosité d'aller regarder, au fond, derrière la barrière de chêne, le grand alambic de cuivre rouge, qui fonctionnait sous le vitrage clair de la petite cour; et le zingueur, qui l'avait suivie, lui expliqua comment ça marchait, indiquant du doigt les différentes pièces de l'appareil, montrant l'énorme cornue d'où tombait un filet limpide d'alcool. L'alambic, avec ses récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux, gardait une mine sombre; pas une fumée ne s'échappait; à peine entendait-on un souffle intérieur, un ronflement souterrain; c'était comme une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur mone, puissant et muet. Cependant, Mes-Bottes, accompagné de ses deux camarades, était venu s'accouder sur la barrière, en attendant qu'un coin du comptoir für libre. Il avait un rire de poulic mal graissée, hochant la tête, les yeux attendris, fixés sur la machine à souler. Tonnerre de Dieu ! elle était bien gentille! Il y avait, dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais pendant huit jours. Lui, aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. Dame! il ne se serait plus dérangé, ça aurait joliment remplacé les dés à coudre de ce roussin de père Colombe ! Et les camarades ricanaient, disaient que cet animal de Mes-Bottes avait un fichu grelot, tout de même. L'alambic, sourdement, sans une flamme, sans une gaieté dans les reflets éteints de ses cuivres, continuait, laissait couler sa sueur d'alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris. Alors, Gervaise, prise d'un frisson, recula; et elle tâchait de sourire, en murmurant: -C'est béte, ça me fait froid, cette machine... La boisson me fait froid​


Sagot :

Réponse:

désolé mais je ne pense qu pas grand monde va répondre, essayes de mettre plus court

Hey ! Alors je ne serais pas formuler la réponse au mieux en argumentant etc.

Je m’en excuse d’avance.

Réponse:

La machine est perçu comme un réfrigérateur. On l’a compare sous forme de métaphore au froid qu’un réfrigérateur donne:
« dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais » ; « Ça me fait froid, cette machine… La boisson me fait froid ».

On l’a compare à un « gosier » et une boisson.

J’espère que c’est cela ou que ça aura pu t’aider :)