Sagot :
Réponse :
a) Les paroles du paysan sont en gras
Les paroles du maire sont soulignées
Explications :
Le maire l’attendait, assis dans un fauteuil. C’était le notaire de l’endroit, homme gros, grave, à phrases pompeuses.
— Maître Hauchecorne, dit-il, on vous a vu ce matin ramasser, sur la route de Beuzeville, le portefeuille perdu par maître Houlbrèque, de Manerville.
Le campagnard, interdit, regardait le maire, apeuré déjà par ce soupçon qui pesait sur lui, sans qu’il comprît pourquoi.
— Mé, mé, j’ai ramassé çu portafeuille ?
— Oui, vous-même.
— Parole d’honneur, j’ n’en ai seulement point eu connaissance.
— On vous a vu.
— On m’a vu, mé ? Qui ça qui m’a vu ?
— M. Malandain, le bourrelier.
Alors le vieux se rappela, comprit et, rougissant de colère.
— Ah ! i m’a vu, çu manant ! I m’a vu ramasser ct’e ficelle-là, tenez, m’sieu le maire.
Et fouillant au fond de sa poche, il en retira le petit bout de corde.
b) un mot changé : portafeuille
une lettre qui n'est pas prononcée : " j’ n’en ai seulement point eu connaissance." il manque le E de JE*
une construction familière : "qui ça qui m'a vu ?"
c) Le maire s'exprime en langage soutenu
d) La différence de registre de langue montre la différence de statut social.