Expliquez pourquoi la guerre exprime le côté sombre de l'homme selon vous.
Vous donnerez trois arguments prouvant que la guerre révèle la méchanceté de l'homme en employant à chaque fois un connecteur logique et un exemple.
Merciii d’avance


Sagot :

Réponse :

Ce qui déclenche une guerre : la volonté d'envahir, les haines ancestrales, les rivalités de pouvoir

Les conséquences : la mort, la ruine, la désolation, la peur, l'exil

Ecoutons la voix de Victor Hugo

Depuis six mille ans la guerre

Depuis six mille ans la guerre

Plait aux peuples querelleurs,

Et Dieu perd son temps à faire

Les étoiles et les fleurs.

Les conseils du ciel immense,

Du lys pur, du nid doré,

N'ôtent aucune démence

Du coeur de l'homme effaré.

Les carnages, les victoires,

Voilà notre grand amour ;

Et les multitudes noires

Ont pour grelot le tambour.

La gloire, sous ses chimères

Et sous ses chars triomphants,

Met toutes les pauvres mères

Et tous les petits enfants.

Notre bonheur est farouche ;

C'est de dire : Allons ! mourons !

Et c'est d'avoir à la bouche

La salive des clairons.

L'acier luit, les bivouacs fument ;

Pâles, nous nous déchaînons ;

Les sombres âmes s'allument

Aux lumières des canons.

Et cela pour des altesses

Qui, vous à peine enterrés,

Se feront des politesses

Pendant que vous pourrirez,

Et que, dans le champ funeste,

Les chacals et les oiseaux,

Hideux, iront voir s'il reste

De la chair après vos os !

Aucun peuple ne tolère

Qu'un autre vive à côté ;

Et l'on souffle la colère

Dans notre imbécillité.

C'est un Russe ! Egorge, assomme.

Un Croate ! Feu roulant.

C'est juste. Pourquoi cet homme

Avait-il un habit blanc ?

Celui-ci, je le supprime

Et m'en vais, le coeur serein,

Puisqu'il a commis le crime

De naître à droite du Rhin.

Rosbach ! Waterloo ! Vengeance !

L'homme, ivre d'un affreux bruit,

N'a plus d'autre intelligence

Que le massacre et la nuit.

On pourrait boire aux fontaines,

Prier dans l'ombre à genoux,

Aimer, songer sous les chênes ;

Tuer son frère est plus doux.

On se hache, on se harponne,

On court par monts et par vaux ;

L'épouvante se cramponne

Du poing aux crins des chevaux.

Et l'aube est là sur la plaine !

Oh ! j'admire, en vérité,

Qu'on puisse avoir de la haine

Quand l'alouette a chanté.