Sagot :
Bonsoir,
2) Blanchotte est une femme seule car abandonnée par son ancien fiancé, nouvelle venue dans un village, mère de Simon.
Simon est le fils chétif et timide de Blanchotte, il n'a pas de père.
Les mères du village méprisent un peu Blanchotte et leurs fils se moquent de Simon.
C'est d'ailleurs un garçon d'une quinzaine d'années qui a déclenché les hostilités envers Simon, en allant raconter à ses camarades que ce dernier n'avait pas de père.
3) Il y a une opposition entre les mères du village et Blanchotte ainsi qu'en parallèle une opposition entre les garçons de l'école et Simon. Tous reprochent la même chose à la mère et au fils : l'absence de mari et de père. Cette situation leur paraît impossible : ils ne la conçoivent pas et ne l'acceptent pas.
4) L'utilisation du discours direct met en avant la violence des propos tenus à l'égard de Simon. Elle permet de mettre du relief dans le récit : on a l'impression d'entendre nous-mêmes ces garçons persécuter le héros de la nouvelle.
5) Les adjectifs et les expressions qu'emploie le narrateur montrent bien son opinion sur ce groupe d'enfants : "les yeux malins et cruels des enfants qui méditent un mauvais coup", "les galopins". Il les trouve insensibles et inhumains et cela se voit également dans la dernière phrase qui est une métaphore filée : il les trouve plus proches des bêtes que des êtres-humains, notamment dans leur façon de traiter Simon (n'hésite pas à recopier la phrase et à développer un peu autour des mots qu'utilise Maupassant dans celle-ci "achever, besoin cruel ...").
6) Par cet incipit, Maupassant crée une attente chez le lecteur, il ajoute du suspens : en effet, alors qu'une routine est bien ancrée à la sortie de l'école pour ces garçons, ils n'agissent pas comme à leur habitude. Le lecteur sait qu'il va se passer quelque chose, quelque chose d'inhabituel.
Belle soirée !