Bonjour a tous j'ai vraiment besoin d'aide svp c'est du niveau seconde c'est pour aujourd'hui svp aidez moi
Rédigez une synthèse d’une vingtaine de lignes dans laquelle vous expliquerez le fonctionnement d’une plantation sucrière, puis présenterez les conditions de travail des esclaves sur ces plantations.
document 1.
Esclaves et sucre à São Tomé
La ressource principale des habitants est le sucre qu’ils vendent aux navires qui viennent chaque
année en prendre livraison […]. Chaque habitant achète en Guinée, au Bénin et au Manicongo des esclaves noirs avec leurs femmes qu’ils amènent ici pour travailler la terre et faire du sucre. Certains sont très riches et possèdent jusqu’à 150 et 200 voire 300 nègres et négresses, qui sont contraints à travailler toute la semaine pour leur patron, à l’exception du samedi où ils travaillent pour se nourrir. […] On a fabriqué 60 moulins environ actionnés par l’eau : on y broie et on y presse la canne. Le suc exprimé est versé dans de très grands chaudrons, puis bouilli, puis versé
dans des moules en forme de pain de sucre.
Navigation de Lisbonne à l’île de São Tomé par un pilote portugais anonyme, v. 1545.
document 2
L'arrivée du sucre dans les Caraïbes
Il n’y en avait pas un qui savait ce que c’était, jusqu’à ce que Gonzalo de Velosa y amenât les maîtres du sucre […]. Avec grand travail, il fit un pressoir et fut le premier à faire du sucre en cette île. […] Certains des [engins nécessaires à la fabrication du sucre] coûtent dix à douze mille ducats d’or et plus avant qu’ils ne soient en état de moudre, parce qu’il faut qu’il y ait continûment
quatre-vingts à cent Maures1 […] pour être bien ordonnés et servis, et un troupeau ou deux de deux ou trois mille bœufs et vaches pour les nourrir […]. Outre cela, il faut donner de bons gages aux manœuvriers et maîtres qui font le sucre et avoir des chariots pour transporter et mener le bois à ceux qui cuisent le pain, qui nettoient et arrosent les cannes, ou font autre chose […]. Cet engin fut donc le premier qui ait jamais été en cette île. Avant qu’il n’y eût des sucres, les navires retournaient en Espagne vides ; mais maintenant ils y retournent plus chargés des dits sucres qu’ils n’étaient à l’arrivée, et avec une cargaison plus profitable.
Gonzalo Fernandez de Oviedo y Valdés, L’Histoire naturelle et générale des Indes, 1535.