Bonjour , j’aimerai de l’aide pour mon dm sur : la maison de Claudine écrit par Colette !
Merci à vous ❤️
Je vous m’est le texte ci-dessous

DM N°5
6
La narratrice rend visite à sa mère, dont les forces déclinent mais qui refuse de l'admettre...
Sur son joli bras, si frais encore auprès de la main fanée, une brûlure enflait sa cloque d'eau.
- Oh ! qu'est-ce que c'est encore ?
- Ma bouillotte chaude.
- La vieille bouilloire en cuivre rouge ? Celle qui tient cinq litres ?

- Elle-même. À qui se fier ?Elle qui me connaît depuis quarante ans ! Je ne sais pas ce qui lui a pris, elle
bouillait à gros bouillons, j'ai voulu la retirer du feu, crac, quelque chose m'a tourné dans le poignet....
Encore heureux que je n'aie que cette cloque… Mais quelle histoire ! Aussi j'ai laissé l'armoire
tranquille.
Elle rougit vivement et n'acheva pas.

- Quelle armoire ? demandai-je d'un ton sévère.
Ma mère se débattit, secouant la tête comme si je voulais la mettre en laisse.
- Rien ! Aucune armoire !
- Maman ! Je vais me fâcher !
- Puisque je dis : « J'ai laissé l'armoire tranquille », fais-en autant pour moi. Elle n'a pas bougé de sa
place, l'armoire n'est-ce pas ? Fichez-moi tous la paix, donc !
L'armoire... un édifice de vieux noyer, presque aussi large que haut, sans autre ciselure que la trace toute
ronde d'une balle prussienne, entrée par le battant de droite et sortie par le panneau du fond... Hum!
- Tu voudrais qu'on la mît ailleurs que sur le palier, maman ?
Elle eut un regard de jeune chatte, faux et brillant dans sa figure ridée:

- Moi ? je la trouve bien là : qu'elle y reste !
Nous convînmes quand même, mon frère le médecin et moi, qu'il fallait se méfier. Il voyait ma mère,
chaque jour, puisqu'elle l'avait suivi et habitait le même village; il la soignait avec une passion dissimulée.
Elle luttait contre tous ses maux avec une élasticité surprenante, les oubliait, les déjouait, remportait sur
eux des victoires passagères et éclatantes, rappelait à elle, pour des jours entiers, ses forces évanouies, et le
25 bruit de ses combats, quand je passais quelques jours chez elle, s'entendait dans toute la petite maison.
Colette, La Maison de Claudine (1922)


Bonjour Jaimerai De Laide Pour Mon Dm Sur La Maison De Claudine Écrit Par Colette Merci À Vous Je Vous Mest Le Texte Cidessous DM N5 6 La Narratrice Rend Visite class=

Sagot :

Réponse :

Bonjour,

1 a) La fille trouve une cloque d'eau sur le bras de sa mère.

  b) Dans la première phrase, les adjectifs «joli» et «fanée» sont opposé:    

      c'est une antithèse.

  c) «Si frais encore» et « brûlure» sont opposés.

2.  La figure de style utilisée est une personnification car on a donné à la  

    bouillotte un aspect humain et une caractéristique humaine.

3. a) La mère rougit car elle a dit quelque chose qu'elle ne voulait pas

       dire à propos de l'armoire

   b) Les rôles sont inversés car la mère «se débâtit» tel un enfant ne

       voulant être puni et la fille la menace de se «fâcher» contre elle

       alors que traditionnellement, ce sont les parents qui se mettent en

       colère contre leurs enfants lorsqu'ils font des bêtises et la mère a

       comme argument pour rester tranquille qu'elle a «laissé l'armoire

       tranquille» et que la fille devrait faire de même avec elle.

   c) J'ai dis à ma mère que j'allais me fâcher.

4. a) Le mode de «fichez» est l'impératif et son temps est le présent.

   b) La valeur de «fichez» est l'ordre.

   c) La mère parle au pluriel lorsqu'elle s'adresse à sa fille car c'est un

       signe de respect envers une personne.

5. a) Le sens habituel de «édifice», est une construction ou un bâtiment.

   b) Le sens d'«édifice» employé dans le texte est meuble et il est utilisé

        pour montrer l'aspect de la grandeur de l'armoire.

6. «passion dissimulée» signifie ici le fait que le frère réparait l'armoire

         avec passion et qu'elle était aussi importante à leurs yeux qu'un

         humain comme le montre la personnification de l'armoire.

7. Le champs lexical de la guerre est: «luttait», «maux», «remportait...des

   victoires», «forces», «combats». Il est employé pour montrer à quel

   point la vie de la mère est difficile.

8. a) Les verbes à l'imparfait dans le dernier paragraphe sont «fallait»,

       «voyait», «habitait», «soignait», «luttait»,  «oubliait», «déjouait»,

       «remportait», «rappelait», «passais», «s'entendait».

   b) Ces verbes à l'imparfait ont une valeur d'action de second plan.

9. La mère se prend pour sa fille car elle croit que les rôles sont inversés entre elle et sa fille comme il est montré dans la question 3. Et sa vie est très compliquée et dure à vivre comme il est montré dans la question 7.

REECRITURE: Elle a luté contre tous ses maux avec une élasticité surprenante, les a oubliés, les a déjoués, a remporté sur eux des victoires passagères et éclatantes, a rappelé à elle, pour des jours entiers, ses forces évanouies, et le bruit de ses combats, quand je suis passé quelques jours chez elle, s'est entendue dans toute la petite maison.

J'espère t'avoir aidé et que tout est clair.

Bonne fin de journée

Chakimi :)