Sagot :
Réponse :
bonjour
Explications :
Âgée de 7 ans, en jouant dans ma chambre tranquillement, je réfléchis. Et soudainement, sans raison, l’histoire du père Noël distribuant des milliard de cadeaux en une nuit tout en respectant les préférences de chaque enfant sur terre, m’a semblé un peu démesurée et insensée.
Surtout que les pères Noël que je croisais ne se ressemblaient jamais et se trouvaient souvent à des endroits complètement opposés au même moment.
Il y avait décidément quelque chose qui clochait.
Dans la même semaine mon père nous proposa à ma mère, ma sœur et moi de nous emmener au restaurant. Aussitôt dit aussitôt fait. Arrivés là-bas nous nous installons à la table. Nous buvons, nous mangeons , nous parlons, tout se passe bien. Mais arrivés au dessert, je décide enfin à poser la question qui me taraudait depuis au moins dix minutes, ce qui est très long pour un enfant qui a des soupçons sur le fait qu’on lui a menti depuis toujours.
Mes parents, eux ignorant que je puisse avoir, ne serait-ce que quelques doutes sur l’existence du père Noël ont ,bien sûr, d’abord nié. Seulement, en voyant leurs visages se décomposer peu à peu, je compris très vite.
Sans confirmation, nous sommes ensuite retournés chez nous et je suis monté (-ée si tu es une fille) dans ma chambre afin d’analyser calmement cette nouvelle qui restait, malgré mes sérieux doutes, surprenante et importante à mes yeux. Mon cerveau avait assimilé tous les mensonges, les scénarios inventés, les lettres…
Fatalement le raisonnement se fit tout seul : si le père Noël n’existe pas, cela veut également dire que les cloches de Pâques et la petite souris font également partie de la supercherie. Cette fois-ci, je demandai confirmation, mais je n’ai eu qu’ un petit sourire et un haussement d' épaules qui voulait tout dire. Après ça, j’ai bien sûr beaucoup pleuré et en ai voulu à mes parents.
C’était malheureusement une partie de mon enfance qui s’écroulait, fin des illusions enfantines et adieu le monde des Bisounours . Me voilà dans la sinistre réalité !
Mais j’ai grandi et j’ai finalement accepté, laissé passer et j 'ai avancé.
J’en devenais même fière d’être parmi ceux qui savaient, j’avais l’impression de partager un secret avec les adultes.
Je compris qu'il était maintenant de mon devoir d’aider les autres à y croire et de répandre la magie de Noël.