Bonjour bonjour

Alors je suis dans l'embarras mdr apparemment ct vulgaire, je dois faire ça pour la rentrée et je comprends vraiment rien du tout.
J'ai déjà fait quelques recherches mais je galère... Je vais prendre l'illustration de montre molle de Salvador Dami et les peintures sur les vanités (celle avec la tête de mort le vase et le sablier).
Mais je reste je suis en PLS. S'il vous plaît aider moi
merci beaucoup d'avance :))​

Bonjour Bonjour Alors Je Suis Dans Lembarras Mdr Apparemment Ct Vulgaire Je Dois Faire Ça Pour La Rentrée Et Je Comprends Vraiment Rien Du ToutJai Déjà Fait Que class=

Sagot :

Réponse :

a) Un corpus sur le Carpe diem :

- sonnet pour Hélène

- Le ballet des heures de Gérard de Nerval (1808-1855)

- Si tu t'imagines de Raymond Queneau

- Montre molle de Dali

- Une vanité (sablier, tête de mort, pétales de fleur)

b) Le thème du temps qui passe est un thème cher aux poètes et depuis toujours, ils ont invité à jouir de l'instant, à profiter du moment. Cette attitude raisonnable ne va pas sans la conscience de notre finitude et de la mort inéluctable. C'est ainsi que Ronsard rappelle à Hélène que la jeunesse est éphémère, que l'instant fuit et qu'il ne faudra pas vivre de regrets. Nerval ne dit pas autre chose : il faut cueillir les heures. les peintre aussi se sont emparé du thème avec des horloges et les montres molles montrent de façon surréaliste que le temps s'échappe, que les heures fondent.

Mon poème préféré : le ballet des heures parce que Nerval avait une sensibilité remarquable et qu'il était un angoissé de la vie.

Le ballet des heures

Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses

Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ;

Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses

Et ne les donner qu’à l’amour.

Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure,

Qu’au néant destructeur le temps vient de donner ;

Dans son rapide vol embrassez la meilleure,

Toujours celle qui va sonner.

Et retenez-la bien au gré de votre envie,

Comme le seul instant que votre âme rêva ;

Comme si le bonheur de la plus longue vie

Était dans l’heure qui s’en va.

Vous trouverez toujours, depuis l’heure première

Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois,

Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,

Les myrtes à l’ombre des bois.

Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;

Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,

Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines

Et donne l’oubli du passé.

Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie,

Savourez le regard qui vient de la beauté ;

Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !

L’amour c’est l’immortalité !

                 

— Gérard de Nerval