Réponse :
bonsoir
Explications :
voici des éléments pour t'aider dans ton devoir. Il faudra rédiger des phrases.
le titre de l'oeuvre dont est extrait de texte, son auteur et sa nationalité,
sa date de parution et tu indiqueras a quelle personne le récit est mené tu préciseras qui sont les deux protagonistes de l'histoire et ce qui vient de se passer entre eux.
Cet extrait est tiré du livre « A l’ouest rien de nouveau » de Erich Maria Remarque datant de 1928. Les deux personnages sont deux soldats ennemis, l’un, un jeune soldat allemand a tué l’autre, un soldat français. Le récit est conduit à la première personne du singulier. Et le soldat allemand réalise ce qui s’est passé avec beaucoup de regrets et de remords.
1.Dans les deux premiers paragraphes, quels sont les éléments réalistes qui rappellent qu'on est en situation conflictuelle de guerre?
- « grenades, baïonnette et armes », « mort » « souffrances » « armes et uniformes », « le front » « crépitement des fusils », les balles »
2. Par quel nom le narrateur interpelle-t-il sa victime? Quel est l'effet produit?
Il l’appelle « camarade » cela fait bizarre, puisque ce soldat est son ennemi, mais en finalité, c’est un soldat aussi
3. Dans le 1er paragraphe, relève trois procédés qui es ressemblances entre le narrateur et sa victime?
- « tu es un homme comme moi », procédé de comparaison, )( « c’est ta femme » »que nos mères » « la même peur de la mort, la même façon de mourir et les mêmes souffrances » superlatif d’égalité« de pauvres chiens comme nous » personnification
4. «Si nous jetions ces armes et cet uniforme tu pourrais être mon frère, tout comme kat et Albert. »
a. Identifie le mode, le temps et la valeur du verbe souligné.( 12)
- nous jetions : imparfait, tu pourrais : conditionnel
b. Quelle réflexion t'inspire cette phrase? s’il n’y avait pas la guerre, ils pourraient être amis
3/ L'expression du remords
5.a. Pourquoi le narrateur ne veut-il pas, dans un premier temps, connaître le nom de sa victime ?
- le narrateur éprouve du remords, il a peur que le fait de savoir son nom ne lui permette pas de l’oublier, d’oublier cette mort, la façon dont elle a eu lieu
- b. « Mais son nom est un clou qui s'enfoncera en moi et que je pourrai plus arracher. Quelle est la figure de style utilisée dans cette phrase ? Explique-la.
- il s’agit d’une métaphore et par cette figure de style on s’imagine bien le clou qui s’enfonce, qu’il ne pourra plus arracher. On ressent la douleur, la violence
6. Dans le 5è paragraphe, de « Sans savoir ... > jusqu'à ensuite », relève le champ lexical de la souffrance.
- « la dépression, la faim, le danger, les heures passées avec la mort, désespéré, torture, fracasse, insupportable »
7. « Mais chaque mot que je traduis me pénètre (personnification) comme un coup de feu dans la poitrine, comme un coup de poignard au coeur... » (comparaison)
a. Quelles sont les deux figures de style employées dans cette phrase ? (11) comparaison,
b. Explique-les.
- les mots lui fendent le cœur, le bouleversent, comme cette guerre, chaque mot est une arme qui le détruit psychologiquement
4/ Conclusion (2) 8. Selon toi, pourquoi le roman de Remarque peut-il être lu comme une mauvre ( ?) pacifiste?
- Ce texte a une connotation pacifiste dans le sens où lorsqu’on le lit on se dit que finalement la guerre est horrible, les hommes tuent des hommes, ils s’entretuent. Ôter la vie à un autre homme n’a pas de sens en finalité, la guerre est absurde.
