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Bonjour à tous, j'ai été malade et j'ai loupé des cours que je dois rattraper. J'ai des questions sur le renard et le coq de Marie de France que je ne comprends pas trop. Pourriez vous m'aider svp, merci
Voici la 1er question : reperez les 2 grandes étapes de cette fable et complétez le tableau suivant : Etape 1 : qui est le trompeur ? le trompé ? donnes les paroles qui expriment la ruse, donnes les conséquences de la ruse.
Etape 2 : les questions sont les mêmes
Que constatez vous ?
2me question : comment le coq retourne la situation ? pourquoi fait il preuve d'intelligence ?
3me question : quels sont les mots qui désignent le renard dans les 2 premières phrases ? donnent ils une image positive ou négative de l'animal ?
4me question : quel mot désigne le stratagème du renard dans la 1er partie et celui du coq dans la seconde partie ? Quelle différence observez vous ?

Merci à ceux qui pourront m'aider.

Sagot :

Réponse :

1. Les deux étapes du récit :

Etape 1 :  le renard trompe le coq et s'en empare ; le trompeur est le renard, le coq est trompé

Etape 2 : le coq va ruser aussi et il y a retournement de situation

le trompeur est le coq et le trompé est le renard

La ruse du coq :

- Vas-y ! dit le coq, crie-leur

que je suis à toi et que tu ne me laisseras pas !

2. Le coq retourne la situation en faisant crier le renard qui ouvrir sa gueule et libère le coq.
3. Le renard s'approcha et dit. Il va vanter le coq et le flatter. C(est l'image habituelle du renard rusé.

4. Le stratagème du renard : de belles paroles.

Le stratagème du coq : dit le coq

Le verbe dire est utilisé dans les deux cas. Discours direct dans les deux cas.

Une longue flatterie dans le cas du renard, un ordre bref à l'impératif dans le cas du coq.

Explications :

1. Voici l'histoire d'un coq

qui était perché sur un fumier et chantait.

Un renard s'approcha de lui

et lui dit de fort belles paroles :

Seigneur, que vous êtes beau !

Je n'ai jamais vu un si bel oiseau !

Vous avez la voix la plus claire !

Hormis votre père, que je connaissais bien,

nul oiseau n'a jamais mieux chanté.

Mais lui faisait mieux, car il chantait les yeux fermés !

- Moi aussi je sais le faire ! dit le coq.

Il bat des ailes, ferme les yeux,

s'imaginant chanter d'une voix plus claire.

Le renard s'en saisit d'un bond

et gagne la forêt avec sa proie.

2.  Il traversait un champ

quand tous les bergers se lancent à sa poursuite ;

Les chiens aboient après lui.

Regardez ce renard, qui tient le coq !

S'il passe par ici, il paiera cher sa capture !

- Vas-y ! dit le coq, crie-leur

que je suis à toi et que tu ne me laisseras pas !

Le renard veut crier fort,

et le coq saute de sa gueule :

il monte en haut d'un arbre.

Quand le renard s'en aperçoit,

il se voit bien attrapé

et bien trompé par le coq.

De colère et de fureur

il se met à maudire la bouche

qui parle quand elle devrait se taire.

Le coq répond : "Je dois faire comme toi :

maudire l'oil qui veut se fermer,

quand il devrait veiller et guetter

pour éviter un malheur à son seigneur !"

Ainsi font les fous : la plupart

parlent quand il faut se taire,

et se taisent quand il faut parler.

Avis au sot.

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