Réponse :
Bonjour.
Réfléchir sur la liberté du mariage, c’est aussi poser la question du libre choix du conjoint. C’est s’interroger sur ce qui conduit un être rationnel à agir de telle façon plutôt que de telle autre, autrement dit à choisir tel conjoint plutôt qu’un autre, ou encore à accepter l’époux désigné par la famille plutôt que d’imposer son choix personnel, indépendamment de toute contrainte familiale ou communautaire. C’est se demander si la liberté de choisir un conjoint par les époux doit primer ou non sur la liberté de choisir un conjoint par les familles ? C’est aussi délimiter à partir de quelle situation pouvons-nous dire que l’individu n’a pas été libre de choisir et qu’il y a eu mariage forcé.
Le droit civil français n’impose en aucun cas à une personne l’obligation d’en épouser une autre. Comme nous l’avons précisé précédemment, il ne connaît ni le lévirat, ni le sororat. Il pose comme illicite toute clause dans un testament par laquelle un testateur imposerait à son légataire d’épouser toute personne nommément désignée dans l’acte. Les juges affirment l’absence de force obligatoire des fiançailles et le droit pour chaque fiancé de revenir sur sa promesse sans que ce seul fait puisse être considéré comme fautif, tout en reconnaissant la possibilité pour le/la fiancé(e) délaissé(e) d’obtenir des dommages et intérêts pour le préjudice que peut causer les circonstances fautives de la rupture.
Le mariage engage deux personnes qui s'aiment dans le but d'être "liées". La famille n'a donc aucun lien avec le bonheur de quelqu'un et doit par conséquent laisser libre cours aux choix et au bonheur de celui ou celle voulant se marier.
J'espère que ma réponse t'auras aidé ;)
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