Réponse :
1) Pour t'aider à comprendre (à ne pas écrire) : "Quand Pierre sera revenu de son entraînement, il prendra une douche puis ira vous voir."
Ici, les trois verbes sont au futur, donc après le moment d'énonciation.
On place donc les trois verbes dans le "futur".
Ils sont également dans l'ordre chronologique (on comprend cela avec la virgule ainsi que le mot de liaison "puis").
À écrire sur ta copie :
(passé) ...................... • ........ sera revenu ........ prendra ........ ira ........> (futur)
2) Pour t'aider à comprendre (à ne pas écrire) : "Pendant son exil, Victor Hugo disait qu'il ne rentrerait en France que lorsque l'empereur Napoléon III serait parti."
Ici, le premier verbe est à l'imparfait (temps du passé) et les deux autres sont au conditionnel présent.
On place donc le premier verbe dans "passé".
Ensuite, on comprend que le "rentrerait" est après le "serait parti" avec le "lorsque".
On place donc ses deux verbes dans "moment d'énonciation".
À écrire sur ta copie :
(passé) disait ...................... (serait parti) • (rentrerait) .......................> (futur)
3) Pour t'aider à comprendre (à ne pas écrire) :
Les connecteurs temporels servent à marquer l'ordre chronologique dans les phrases. Par conséquent, on peut éliminer "un très beau temps", "agréablement" et "en coup de vent", qui n'ont aucun rapport avec l'ordre chronologique.
À écrire sur ta copie :
Aujourd'hui, ce soir, le lundi suivant, soudain, tout à coup et ce jour-là.
4) Pour t'aider à comprendre (à ne pas écrire) :
Pour faire cet exercice, il faut d'abord que tu repères tous les verbes conjugués (en les surlignant par exemple), puis que tu choisisses le temps du passé adapté.
Pour continue, met, assure : il s'agit d'actions brèves et délimitées, qui sont au premier plan. On choisit donc le passé simple.
Pour effectue, ont demandé, a fini : il s'agit d'actions non délimitées et de second plan. On choisit donc l'imparfait.
Pour aura terminé et reviendra : Ce verbe est au futur simple lorsque le texte est au présent. Or, le futur au passé se conjugue comme le conditionnel présent.
À écrire sur ta copie :
Monsieur Bernard continua sans plus attendre les travaux qu'il effectuait pour mes parents. Ils lui avaient demandé de repeindre le hall et la cuisine. Après avoir bien préparé son matériel, il se mit au travail en sifflotant. Il nous assura qu'il aurait terminé en fin de matinée. Si vraiment il n'avait pas fini, il reviendrait dès le début de l'après-midi.
5) (Pour cet exercice, tu peux commencer par surligner tous les verbes conjugués, en les mettant d'une couleur différente selon le temps. Tu peux également entourer les connecteurs temporels.)
a) Cet extrait suit l'ordre chronologique, puisqu'on retrouve d'abord des temps du passé : du passé simple de l'indicatif ("partîmes" et "allâmes" par exemples) et de l'imparfait de l'indicatif ("était" et "blanchissait"), jusqu'à la ligne 5. Puis, de la ligne cinq jusqu'à la fin, on observe uniquement du présent de l'indicatif ("ouvre" et "vois"). Cela se remarque également par l'utilisation de connecteurs temporels : un soir et le lendemain.
b) L'ellipse narrative se trouve à la ligne 5. Il s'agit de "et après une nuit de repos", car on passe sous silence la nuit (cela est marqué par la préposition après).
c) Dans ce texte, le temps de la base de la narration est le passé simple puisqu'il est utilisé pour les événements principaux : "nous partîmes" et "nous descendîmes" par exemples.
d) Le verbe "gazouiller" a été conjugué à l'imparfait pour marquer la description (ici, de la nature qui l'entoure), puisqu'il s'agit d'une des principales valeurs de ce temps.
e) Le présent est employé ici pour les verbes "ouvrir" et "voir", pour rendre le texte plus vivant et donner une impression de direct. On appelle cela le présent de narration.
f) Dans la dernière phrase ("Le matin, tout est si calme dans la nature"), le présent employé n'est pas le même. En effet, il s'agit du présent de vérité générale, pour des faits qui sont toujours vrais.
