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AMELICE
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Bonjour, j’ai un devoir en français et j’y arrive pas. On a un portrait de Cosette (les misérables) qui est plutôt péjoratif et on doit le réécrire de manière complètement mélioratif... Je vois pas trop s’il faut la réinventer ou juste modifier les adjectifs en prenant des synonymes mélioratifs, mais lesquels !!
Merci d’avance de m’aider.
Portrait donné :
Cosette était laide. Heureuse, elle eût peut-être été jolie. Nous avons déjà esquissé cette petite figure sombre. Cosette était maigre et blême. Elle avait près de huit ans, on lui en eût donné à peine six. Ses grands yeux enfoncés dans une sorte d’ombre profonde étaient presque éteints à force d’avoir pleuré. Les coins de sa bouche avaient cette courbe de l’angoisse habituelle, qu’on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés. Ses mains étaient, comme sa mère l’avait deviné, « perdues d’engelures ». Le feu qui l’éclairait en ce moment faisait saillir les angles de ses os et rendait sa maigreur affreusement visible. Comme elle grelotait toujours, elle avait pris l’habitude de serrer ses deux genoux l’un contre l’autre.
Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eût fait pitié l’été et qui faisait horreur l’hiver. Elle n’avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. On voyait sa peau çà et là, et l’on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où la Thénardier l’avait touchée. Ses jambes nues étaient rouges et grêles. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer.
Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l’autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée : la crainte. La crainte était répandue sur elle ; elle en était pour ainsi dire couverte ; la crainte ramenait ses coudes contre ses hanches, retirait ses talons sous ses jupes, lui faisait tenir le moins de place possible, ne lui laissait de souffle que le nécessaire, et était devenue ce qu’on pourrait appeler son habitude de corps, sans variation possible que d’augmenter. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étonné où était la terreur.

Sagot :

Bonsoir,

Cosette était mignonne . Triste , elle eût peut-être été  laide . Nous avons déjà esquissé cette petite figure  lumineuse. Cosette était potelée et  rose . Elle avait près de huit ans, on lui en eût donné un peu plus . Ses grands yeux  éclairés  par une sorte de lumière intérieure  étaient presque éblouissants  à force de  recevoir du bonheur . Les coins de sa bouche avaient cette courbe d'un sourire perpétuel , qu’on observe chez les  enfants  et chez les  amoureux . Ses mains étaient, comme sa mère l’avait  constaté  , «  fines  ». Le feu qui l’éclairait en ce moment faisait saillir les  rondeurs  de ses épaules  et rendait sa  joie manifestement  visible. Comme elle remuait  en permanence , elle avait pris l’habitude de serrer ses deux  mains  l’une contre l’autre.

Tout son vêtement reflétait   des soins  qui ne manquaient pas  . Elle avait sur elle une robe moirée  ,  pas un chiffon de laine. On voyait sa peau  douce çà et là, et l’on y distinguait  des  poignets fins  . Ses jambes  allongées   témoignaient d'une grande vitalité . Le creux de ses clavicules était à  peine marqué .

Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l’autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée :  je vous aime .Le bonheur  était répandue sur elle ; elle en était pour ainsi dire couverte ; le bonheur  explosait autour d'elle de la tête aux pieds , irradiant ceux qui l'approchaient  comme un feu de joie  qui  ne leur  laissait de souffle que le nécessaire. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étincelant où régnait  la joie de vivre .

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