Sagot :
Réponse:
TEXTE 1
Un sentiment de sécurité.
À Belfast, l'ouest de la ville est majoritairement catholique, l'est de Belfast est largement protestant, le sud de la ville est plus mixte et le nord de Belfast est un patchwork de quartiers protestants et catholiques.
Nous avons constaté que l'utilisation quotidienne des parcs dans l'ouest et le nord de Belfast était souvent axée sur les installations locales, à moins de 10 minutes de marche. Les gens sont prêts à se déplacer pour des activités spécifiques, mais entretiennent une relation plus fréquente avec les espaces locaux qui agissent comme des carrefours communautaires.
Les restes des troubles restent à Belfast. La méfiance à l'égard du conseil municipal de Belfast et du service de police d'Irlande du Nord, ainsi que des communautés de différentes parties de la ville, persiste. Certains résidents restent dans leur quartier car cela leur procure un sentiment d'appartenance et de sécurité qu'ils ne ressentent peut-être pas ailleurs.
Comment les parcs de Belfast favorisent l'espace partagé dans une ville historiquement divisée, The Conversation, 20 octobre 2020.
TEXTE 2
Les célèbres murs de la paix.
Le courant sous-jacent de la sauvagerie est rarement loin
C'est comme ça depuis les temps anciens, jusqu'à nos jours Ce monde trouble de la politique, où ils essaient toujours et échouent Où les affaires se font en privé, derrière le voile secret
Considéré comme un précédent, pour que le monde entier puisse le voir
Comment le petit Ulster s'est sauvé d'une vie de misère
Nous écoutons les extraits sonores, chaque jour est un tout nouveau départ Pourtant, nos célèbres murs de la paix séparent les communautés
Leslie Wilson, Paix ? (extrait)
TEXTE 3
Le projet Re-Imaging Communities
À Belfast, la capitale de l'Irlande du Nord, des centaines de peintures murales colorées bordent les rues de la ville, détaillant un siècle de conflits et de divisions politiques. (...)
En 1998, l'Accord du Vendredi Saint négocié au niveau international, également appelé l'Accord de Belfast, a officiellement mis fin au conflit et mis en place un gouvernement de partage du pouvoir entre les unionistes protestants et les nationalistes catholiques. Depuis lors, la violence a largement diminué. Mais des tensions persistent entre les quartiers protestants et catholiques, certains habitants hésitant à combler le fossé. (...)
Au cours des dernières années, certaines communautés ont repeint des parties des peintures murales les plus controversées ou en ont érigé de nouvelles dans le but de continuer à normaliser les relations entre protestants et catholiques. Dans le cadre du projet Re-Imaging Communities par le biais du Conseil des arts d'Irlande du Nord, certaines communautés ont reçu un financement pour créer de nouvelles peintures murales à la place d'images plus anciennes.
Ces peintures murales sont au centre d'un débat sur l'avenir de l'Irlande du Nord, Canvas Arts, PBS NewsHour, 25 février 2017