Sagot :
Réponse :
,,Je voudrais me concentrer.Mais je ne peux pas’’. Léonore a 7 ans et souffre. Sur son mal, les psychologues ont mis un nom : (le zapping) . En effet, en dépit de sa volonté , la fillette ne parvient pas à se concentrer, comme si mentalement elle changeait de programme, passait à autre chose dès qu’elle doit faire face à une petite difficulté.
Les enfants zappeurs sont des purs produits de nos sociétés riches. C’est un problème d’enfants gâtés que les pédagogues ont commencé à repérer dans les années 1990’’, note le chercheur en sciences de l’éducation Michel Ubert.
Depuis le phénomène a crû et les enseignants sont confrontés à des jeunes qui décrochent du cours quand cela devient ennuyeux ou qu’il faudrait réfléchir.
Comme s’ils avaient une télécommande dans leur crâne, ils zappent alors le professeur et le cours pour partir ailleurs, en quête, ,,de plaisirs immédiats sans frustration et sans efforts. L’enfant inscrit ce mode de fonctionnement dans le schème de son comportement’’.
Hier, lorsqu’un élève par classe faisait cerveau buissonnier, il était facile à repérer et à rappeler à l’ordre. Aujourd’hui, les zappeurs ont colonisé les classes, posant un véritable problème aux enseignants. ,, Certains voient en eux des hyperactifs. Je ne suis pas d’accord avec ce diagnostic. Selon moi, ce sont des enfants qui veulent sans arrêt du plaisir et de la nouveauté et refusent la routine, parce qu’ils n’ont jamais connu la tranquillité ’’, diagnostique le psychologue Didier Pleux.
A ce comportement, qui se repère lorsque les apprentissages demandent de la concentration . et du suivi, les psychologues trouvent deux grandes explications. D’une part, nos modes de vie. Les adultes portent une part de responsabilité : nous sommes aussi devenus des zappeurs. Et pas seulement des zappeurs télévisuels. ,,Nous vivons dans une société morcelée où domine l’hyperactivité et son corollaire : on ne va plus au bout des choses’’, commentent les psychologues. Un exemple qui n’échappe pas à l’enfant.
Autre explication : on a tellement dit et répété aux parents qu’il fallait
solliciter, stimuler leurs enfants. ,,Aujourd’hui certains jeunes sont telle-
ment gavés………. qu’ils ne savent plus où donner de la tête. Ils enchaînent piano, tennis et piscine. Ils sont sollicités en permanence, toujours .en quête de. ..… .. plaisirs immédiats. Ils ne peuvent plus rester à ne rien faire. Il faudrait qu’ils puissent retrouver des instants de …tranquillité…………….pour réapprendre à s’installer dans un travail. C’est aux parents à le répéter ; même si cela génère des frustrations. Il n’y a pas d’éducation sans frustration.’’
Sortir des plaisirs immédiats, c’est d’abord-limiter sa consommation
d’ordinateur. L’univers informatique est un univers de facilité. L’Internet
est entièrement construit sur le mode même du zapping. Le principe de l’hypertexte incite au zapping.
Les apprentissages requièrent (cer ) une attitude inverse. Il faut creuser (approfondir) une notion pour avancer. Il faut faire des efforts, mobiliser sa volonté. Aux enseignants confrontés aux élèves zappeurs, M. Ubert propose de créer la surprise afin que le jeune se trouve intrigué, puis embarqué dans l'aventure intellectuelle où l’enseignant souhaite l’emmener. A la maison, les parents peuvent aussi favoriser cette concentration et stabiliser des enfants sur une même activité. Le zapping implique avant tout une prise de conscience
…………. D’après M.Baumard. Le Monde de l’Education
Réponse :
bonjour
Explications :
"Je voudrais me concentrer. Mais je ne peux pas’’. Léonore a 7 ans et souffre. Sur son mal, les psychologues ont mis un nom : le zapping . En effet, en dépit de sa volonté, la fillette ne parvient pas à se concentrer, comme si mentalement elle changeait de programme, passait à autre chose dès qu’elle doit faire face à une petite difficulté.
,,Les enfants zappeurs sont des purs produits de nos sociétés riches. C’est un problème d’enfants gâtés que les pédagogues ont commencé à repérer dans les années 1990’’, note le chercheur en sciences de l’éducation Michel Ubert.
Depuis le phénomène a crû et les enseignants sont confrontés à des jeunes qui décrochent du cours quand cela devient ennuyeux ou qu’il faudrait réfléchir.
Comme s’ils avaient une télécommande dans leur crâne, ils zappent alors le professeur et le cours pour partir ailleurs, en quête de plaisirs immédiats sans frustration et sans efforts. L’enfant inscrit ce mode de fonctionnement dans le schème de son comportement’’.
Hier, lorsqu’un élève par classe faisait cerveau buissonnier, il était facile à
repérer et à rappeler à l’ordre. Aujourd’hui, les zappeurs ont colonisé les
classes, posant un véritable problème aux enseignants. Certains voient en
eux des hyperactifs. Je ne suis pas d’accord avec ce diagnostic. Selon moi,
ce sont des enfants qui veulent sans arrêt du plaisir et de la nouveauté et
refusent la routine, parce qu’ils n’ont jamais connu la frustation’’, diagnos-
tique le psychologue Didier Pleux.
A ce comportement, qui se repère lorsque les apprentissages demandent
de la concentration et du suivi, les psychologues trouvent deux grandes explications. D’une part, nos modes de vie. Les adultes portent une part de responsabilité : nous sommes aussi devenus des zappeurs. Et pas seulement des zappeurs télévisuels. ,,Nous vivons dans une société morcelée où domine l’hyperactivité et son corollaire : on ne va plus au bout des choses’’, com-
mentent les psychologues. Un exemple qui n’échappe pas à l’enfant.
Autre explication : on a tellement dit et répété aux parents qu’il fallait
solliciter, stimuler leurs enfants. ,,Aujourd’hui certains jeunes sont telle-
ment gavés qu’ils ne savent plus où donner de la tête. Ils enchaînent piano
tennis et piscine. Ils sont sollicités en permanence, toujours en quête de plai-
sirs immédiats. Ils ne peuvent plus rester à ne rien faire. Il faudrait qu’ils
puissent retrouver des instants de tranquillité pour réapprendre à s’ins-
taller dans un travail. C’est aux parents à le répéter ; même si cela génère
des frustrations. Il n’y a pas d’éducation sans frustration.’’
Sortir des plaisirs immédiats, c’est d’abord-limiter sa consommation
d’ordinateur. L’univers informatique est un univers de facilité. L’Internet
est entièrement construit sur le mode même du zapping. Le principe de l’hy
pertexte incite au zapping.
Les apprentissages requièrent une attitude inverse. Il faut creuser une notion pour avancer. Il faut faire des efforts, mobiliser sa
volonté. Aux enseignants confrontés aux élèves zappeurs, M. Ubert propose
de créer la surprise afin que le jeune se trouve intrigué, puis embarqué dans l’aventure intellectuelle
où l’enseignant souhaite l’emmener. A la maison les
parents peuvent aussi favoriser cette concentration et stabiliser des enfants
sur une même activité. Le zapping implique avant tout une prise de conscience.
D’après M.Baumard. Le Monde de l’Education