Au centre du tableau se trouve une femme, la Marianne, brandissant un drapeau tricolore, contrairement au drapeau blanc de la monarchie. Elle est dévêtue, les seins à l'air et semble porter un bonnet phrygien. Elle est mise en avant de par sa taille et ses couleurs claires par rapport au second plan ou l'on peut observer une armée qui la suit. Ils brandissent tous des armes, à feu ou épées et ont l'air décidés et révoltés, près à tout pour parvenir à leurs fins. Guidés par la femme, symbole de liberté, ils n'ont pas peur malgré le massacre à leurs pieds, ils ont au contraire des envies de vengeance. Un homme est même prosterné aux pieds de la Marianne, comme pour la supplier, peut être de les sauver? Cela lui confère une allure presque divine, sacrée. Un jeune homme se tient à coté d'elle, avec des pistolets et une sacoche, peut être une référence aux Misérables de Victor Hugo. Les couleurs principales sont le noir, le blanc, le rouge et le bleu. Elles donnent à la scène une atmosphère féroce.
