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Bonjours j'ai une question pour mon contrôle d'histoire de fin de semaine
merci d'avance de votre réponse
voici la question puis le document qui va avec
Peut-on dire que les propositions du traité de paix peuvent résoudre les problèmes
qui ont mené à la guerre ?
« Dans le message qu’il lit devant le Congrès, le 8 janvier 1918, le président esquisse les conditions de la paix
future : une diplomatie ouverte et transparente en lieu et place des alliances et accords secrets, la liberté des
mers, la réduction des armements, la restauration de la Belgique, l’évacuation de tous les territoires français
occupés avec règlement de la question d’Alsace-Lorraine ; la correction des frontières italiennes en fonction du
principe des nationalités, l’évacuation de la Roumanie, du Monténégro et de la Serbie qui sera dotée d’un accès
à la mer. Il poursuit avec la fédéralisation de l’Empire austro-hongrois, l’autonomie des nations non turques de
l’Empire ottoman, la liberté pour la Russie de choisir son régime, la résurrection de la Pologne avec accès à la
mer et, pour finir, la constitution d’une Ligue des nations dans le but de garantir le nouvel ordre mondial.
Salués comme l’« Évangile d’un nouveau monde », l’« éclair dans la nuée », ces 14 points font sensation et
enflamment l’opinion, tout particulièrement à gauche. En revanche, ils laissent froid Clemenceau, devenu
président du Conseil. Alors que l’Américain ne jure que par la Ligue des nations pour garantir l’ordre nouveau,
Clémenceau s’esclaffe : « Vous y croyez, vous, dans un monde bâti sur la violence ? » Derrière le cynisme du «
Tigre » se profilent quelques inquiétudes : le point consacré à l’Alsace, par exemple, n’est pas très clair. Rédigé
au conditionnel, il ne parle pas d’un retour à la France mais de la correction du tort causé en 1871. L’Angleterre
n’apprécie pas non plus le passage sur la liberté des mers, c’est-à-dire sur l’interdiction du blocus commercial, son arme essentielle. Et l’Italie s’effraie de l’introduction du principe des nationalités pour définir ses
frontières, elle qui voudrait s’emparer de la côte dalmate, plus slave qu’italienne.
Wilson se moque de l’anxiété des dirigeants qui, pour lui, ne représentent pas les intérêts des peuples. C’est
pourquoi il persiste, le 11 février : « Ce pour quoi nous luttons, c’est la création d’un nouvel ordre international,
fondé sur les larges et universels principes du droit et de la justice. » À bon entendeur salut. Les Alliés sont
prévenus qu’ils ne pourront pas se partager le gâteau européen comme bon leur semble ».

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