synthèse de ce texte svp

Je m'appelle Laurent Dublanchy et je suis « différent » non pas en matière de talents ou de richesses: Je suis né « différent ». Un beau bébé de 3,550 kg avec deux doigts en moins à la main droite et un pouce plat. Innocent et inconscient de la cruauté du monde dans lequel je venais d'arriver, je souriais aux gens et gazouillais de plaisir. [...] J'ai passé les premières années de ma vie à manger, dormir, faire mes besoins, rire, pleurer, dessiner, construire un monde imaginaire bon et coloré sans me rendre compte qu'à travers ses jeux ma mère me faisait travailler ma main pour la rendre aussi optimale que ma main gauche. A l'école communale, j'ai commencé à percevoir la « différence» avec un goût légèrement acide. Comme la première goutte de citron qui tombe sur la langue. J'ai appris à épeler le mot « différence » en même temps que le mot « cruauté ». [...] Je n'étais plus « Laurent »>, j'étais « le monstre », « l'extra-terrestre », j'étais pointé du doigt avec dégoût. On ne me touchait plus, on ne me tenait pas la main quand il fallait former les rangs, Mais pour d'autres, j'étais encore « Laurent ». J'en parlai à ma tendre mère qui me consola mais je ressentis de plein fouet, sans qu'elle s'en rende compte, la souffrance qui l'habitait. Je décidai alors de ne plus lui faire part de mes problèmes. Mon père préféra rester en retrait, confronté à ses propres peurs, ne me préparant nullement à entrer dans l'arène de la vie et à prendre confiance en moi. Dans mes prières, je demandais aux forces divines de corriger cette petite négligence. Dans mes moments de détresse, je me demandais si finalement il n'aurait pas été préférable de ne pas avoir de main​

Sagot :

Réponse :

Mon nom est Laurent Dublanchy  et je dois parler de ma différence. Je suis né avec deux doigts en moins à la main droite et un pouce plat.jJ'étais un enfant gai et ne remarquai pas que ma mère, à l'occasion des jeux, me faisait travailler la main autant que la gauche. C'est à l'école où la plupart des enfants ne m'appelaient plus Laurent mais le monstre que je compris. Personne ne voulait me donner la main dans les rangs et quand j'en parlais à ma mère, je compris dans ses mots de consolation, qu'elle aussi souffrait. J'ai prié pour corriger cette malformation et au plus profond du désespoir, j'en venais à penser que ne pas avoir de main aurait été préférable.