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faire une interprétation littéraire

aide moi s'il vous plaît

selon rimbaud , comment la parole
poétique permet - elle d'échapper à la raison et de se libérer des contraintes qui entravent l'épanouissement du véritable moi ?


Sagot :

Réponse :

La « poésie » vient d’un mot grec « poiein », qui signifie « création ». Le poète est souvent défini comme un artiste à part entière qui crée quelques vers ou quelques phrases prosaïques pour exprimer ce qu’il ressent, pour définir ce qui est difficilement explicable, pour percer les mystères du comportement humain. On oublie souvent que les poètes s’affèrent également, à décrire le monde qui les entoure, cet univers que parfois ils ne comprennent pas. Ainsi, on peut se demander si la poésie est utilisée pour échapper la réalité ou au contraire pour ne faire qu’un avec elle. Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps que cet art est employé comme échappatoire pour fuir la réalité puis nous verrons dans quelles mesures elle s’en approche avant de conclure sur la cœxistence du réel et de l’irréel au sein de la poésie française. On associe souvent la poésie à un art qui repousse les limites du réel et du concret, qui fuit la réalité pour laisser place aux sentiments et aux rêves. Il est vrai que le poète ne cesse, à travers ses textes, d’exalter les sentiments humains. Il cherche à définir ce qu’il ignore et ce qui échappe à la raison de l’Homme. En effet, Arthur Rimbaud à travers son poème « Alchimie du verbe », extrait du recueil Une saison en enfer, nous raconte « l’histoire d’une de ces folies ». Il commença par assimiler une couleur à une lettre, par écrire « des silences et des nuits » ou encore « l’inexplicable » et finit par se retrouver dans un état d’hallucination extrême qui ira jusqu’à mettre sa vie en danger. De même, Baudelaire aborde dans ses poèmes l’aspect d’infini, d’éternité, de mort ou encore de spleen, autant de termes qui s’éloignent de la réalité et que l’Homme pêne à appréhender. Par exemple, dans le poème « le poison » issu de son recueil Les Fleurs du mal, il décrit les effets du vin et de l’opium sur l’homme. On y retrouve l’idée d’infini : « l’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes, allonge

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