Sagot :
Oui, un journaliste peut avoir une opinion sur le sujet qu’il traite. Mais il doit connaître sa part de subjectivité et s’efforcer dans son article de distinguer la présentation des faits du commentaire. Le commentaire devra être signé et revendiqué comme un point de vue sur le sujet. Entre le compte-rendu et le commentaire, il y a l’analyse, c’est-à-dire l’explication ordonnée et argumentée des faits. Cette analyse peut être différente d’un observateur à l’autre. C’est donc au lecteur averti de savoir repérer la part de subjectivité qu’il y a dans l’article.« honnête ».
Oui, au sens où la posture de neutralité associée à la compétence professionnelle et à l’honnêteté doit permettre au journaliste d’être « objectif », au sens commun du terme.
Non, au sens où la réalité d’un événement ou d’une personne ne peut être comparée à celle d’un « objet ». De plus, et cela devient plus philosophique, le réel ne peut pas être réduit au langage (texte ou image) qui prétend le décrire. Il y aura toujours un regard humain et des mots imparfaits pour transmettre ce qu’il a vu.
La question sur l’objectivité du journaliste renvoie donc à celle de l’objectivité de chacun.
Source : blog
Oui, au sens où la posture de neutralité associée à la compétence professionnelle et à l’honnêteté doit permettre au journaliste d’être « objectif », au sens commun du terme.
Non, au sens où la réalité d’un événement ou d’une personne ne peut être comparée à celle d’un « objet ». De plus, et cela devient plus philosophique, le réel ne peut pas être réduit au langage (texte ou image) qui prétend le décrire. Il y aura toujours un regard humain et des mots imparfaits pour transmettre ce qu’il a vu.
La question sur l’objectivité du journaliste renvoie donc à celle de l’objectivité de chacun.
Source : blog