Bonjour est ce que vous pouvez m' aider svppp
a. Distinguez les dialogues des monologues dans ces extraits. Justifiez vos réponses.

b. Pour les dialogues, précisez s’il s’agit d’une tirade ou d’une stichomythie.

1. BASILE – La calomnie, Monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !...

Beaumarchais, Le Barbier de Séville, II, 8, 1775.



2. CHATTERTON. (Il est assis sur le pied de son lit et écrit sur ses genoux.) – Il est certain qu’elle ne m’aime pas. – Et moi... je n’y veux plus penser. – Mes mains sont glacées, ma tête est brûlante. – Me voilà seul en face de mon travail. – Il ne s’agit plus de sourire et d’être bon ! de saluer et de serrer la main ! toute cette comédie est jouée : j’en commence une autre avec moi‑même.

Alfred de Vigny, Chatterton, III, 1, 1835.



3. UN. – Un, deux, trois, hop !
DEUX. – Voilà, ça, c’est bien vous ! Vous dites « Hop ! » et puis vous ne sautez pas.
UN. – Mais comment donc ! Je n’ai pas sauté, parce que vous, vous n’avez pas sauté !
DEUX. – Comment je n’ai pas sauté ! Bien entendu, je n’ai pas sauté ! Je n’allais pas sauter tout seul !

Roland Dubillard, « Le plongeon », Diablogues, 1975.
Merci.


Sagot :

Bonjour, je réponds à tes questions

1. BASILE – La calomnie, Monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !...

Beaumarchais, Le Barbier de Séville, II, 8, 1775.

C'est un monologue car il parle tout seul

2. CHATTERTON. (Il est assis sur le pied de son lit et écrit sur ses genoux.) – Il est certain qu’elle ne m’aime pas. – Et moi... je n’y veux plus penser. – Mes mains sont glacées, ma tête est brûlante. – Me voilà seul en face de mon travail. – Il ne s’agit plus de sourire et d’être bon ! de saluer et de serrer la main ! toute cette comédie est jouée : j’en commence une autre avec moi‑même.

Alfred de Vigny, Chatterton, III, 1, 1835.

C'est également un monologue pour la même raison

3. UN. – Un, deux, trois, hop !

DEUX. – Voilà, ça, c’est bien vous ! Vous dites « Hop ! » et puis vous ne sautez pas.

UN. – Mais comment donc ! Je n’ai pas sauté, parce que vous, vous n’avez pas sauté !

DEUX. – Comment je n’ai pas sauté ! Bien entendu, je n’ai pas sauté ! Je n’allais pas sauter tout seul !

Roland Dubillard, « Le plongeon », Diablogues, 1975.

c'est un dialogue car deux personnes discutent et pour celle-ci c'est une stichomythie

Voilà j'espère t'avoir aidé