Sagot :
Réponse:
Mais le résultat de nos actions ne dépend pas toujours de notre bonne volonté. Pour les stoïciens, seuls nos jugements dépendent absolument de nous. Il faut donc être maître de ses jugements, de ses désirs pour être heureux. Ce n’est pas la pauvreté qui me rend malheureux, mais mon jugement sur la pauvreté. En changeant mon rapport aux choses, je peux être heureux.
Dans De la vie heureuse, Sénèque montre que le bonheur implique de « donner son assentiment à la nature », c’est-à-dire d’accepter les choses telles qu’elles sont. Le bonheur consiste en l’indifférence à l’égard de ce qui ne dépend pas absolument de nous. Toute situation implique des inconvénients : il faut en prendre acte et ne pas désirer l’impossible.
Ainsi, si l’homme n’est pas tout-puissant, il est néanmoins libre et peut agir pour faire son propre bonheur.