Sagot :
Bonjour,
>Je te propose premièrement de nous plonger très rapidement dans le contexte de l'époque pour mieux cerner les questions :
Dès le milieu du XVIIIème siècle, les magistrats (membres de différents parlements) vont s'opposer au pouvoir absolu du roi. En effet, avant 1789, nous sommes sous l'Ancien Régime, période caractérisée par le fait que le roi possède tous les pouvoirs. Le roi détient le pouvoir exécutif (étant donné qu'il dirige un pays) mais il détient par ailleurs également le pouvoir législatif (pouvoir d'élaborer des lois). Or, ce dernier détail ne va pas plaire aux membres des parlements qui vont mettre en place une fronde. Cette fronde a été tellement importante que Louis XV avait même décidé en 1776 de se déplacer en personne au sein du Parlement de Paris pour remettre en ordre la situation et rappeler les fondements de la monarchie absolue. Cet événement, c'est la séance de la flagellation. Son nom provient du fait que le roi Louis XV a employé des mots très violents à l'égard du Parlement. C'est donc dans ce contexte que vont émerger des contestations de la part des magistrats sur l'ensemble du territoire.
>Passons aux questions :
1) Les Parlements souhaitent participer au processus législatif. Ils estiment que le roi ne doit pas passer outre ses prérogatives. Ils sont partisans de la théorie de la séparation des pouvoirs de Montesquieu, qui établit clairement une distinction entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.
2) Ils s'opposent au roi en décidant tout simplement de ne plus enregistrer les ordonnances royales (lois). C'est par exemple ce qui a incité Louis XV en 1776 (voir le contexte ci-dessus) à se déplacer en personne au Parlement de Paris à travers un "lit de justice" pour procéder à l'enregistrement de ses ordonnances royales (lois).
3) Ils revendiquent le pouvoir législatif.