Sagot :
Bonjour,
Voici des éléments qui devraient te permettre de répondre à tes questions.
Bonjour.
Vers 1145, les chrétiens qui se rendent en Palestine pour visiter Jérusalem, la ville sainte se sentent menacés par les musulmans qui ont repris, en 1144, la ville d'Edesse conquise lors de la première croisade (1096 et 1099 ) .
Le pape Eugène III, un disciple et ami de Bernard de Clervaux, lance l'idée de former une seconde croisade en vue de renforcer les positions chrétiennes d'Orient.
C'est donc Bernard de Clervaux ( 1090 – 1153 ) qui prêche la croisade en France.
C’est un moine intelligent, réformateur de la vie religieuse et doué pour la persuasion.
Le jour de Pâques, le 31 mars 1146, en présence du roi Louis VII et de la reine Aliénor, Bernard de Clervaux prêche en faveur de la croisade face à une foule estimée à 100 000 personnes.
Il présente les musulmans comme des barbares qu’il faut combattre et, éventuellement, massacrer.
« La mort des ennemis sera agréable à Dieu et les péchés commis durant la future croisade seront pardonnés ».
Il est canonisé en 1174 et devient saint Bernard de Clervaux
L'expédition se met en route en 1147.
Les principaux chefs sont le roi de France Louis VII ( accompagné de la reine Aliénor d’Aquitaine ), de Frédéric Barberousse qui deviendra empereur germanique, Alphonse I de Porrtugal….
On trouve parmi les croisés, des Français, Portugais, Anglais, Saxons, Italiens, Polonais, Danois…..
Les croisés n'ont aucun pouvoir particulier, ils obéissent à leurs chefs et se conduisent comme des soldats.
( L’expédition parcourt l'Europe et atteint Constantinople où les croisés se brouillent avec le basileus qui craint leur concurrence sur les territoires syriens.
Les croisés traversent péniblement le désert et finissent par mettre le siège devant la ville de Damas, en juillet 1148.
Mais l'annonce d'une armée musulmane qui approche et les divergences entre les chefs croisés les obligent à lever le siège.
La plupart des croisés rentrent chez eux.
La seconde croisade se termine donc par un cuisant échec lequel fait peser une menace sur les territoires chrétiens d'Orient.
Déçu, Bernard de Clervaux justifie cet échec à cause des péchés commis par les croisés durant l’expédition.
Pour lui, il s’agit d’une sorte de punition divine ).
J'espère avoir pu t'aider.