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Bonjour j’ai besoin de votre aide c’est important s’il vous plaît !!!

Je dois écrire un texte avec des arguments pour et des arguments contre sur la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées et c’est un texte qui doit être écrit pour un représentant d’une association de défense de l’environnement

Merci beaucoup d’avance à la personne qui peut l’aider d’urgence !!!

Sagot :

Réponse :Plus de 20 ans après sa réintroduction, l’ours des Pyrénées est toujours aussi controversé. Élus et éleveurs sont vent debout contre la décision prise en mars par le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot de réintroduire deux femelles dans les Pyrénées-Atlantiques. La consultation publique qui se termine aujourd’hui n’y changera rien. Maires et conseillers départementaux du Béarn et du Pays basque dénoncent un « ensauvagement programmé », se faisant l’écho des éleveurs, qui ont manifesté leur colère à Pau [...]. Les Pyrénées comptent aujourd’hui 43 ours. 41 vivent dans les Pyrénées centrales, 2 dans les Pyrénées occidentales. « La population n’est pas viable en l’état », explique Alain Reynes, directeur de l’association Pays de l’Ours-Adet, pour qui la décision de Hulot est « une satisfaction ».

L’État avait été condamné en mars 2018 par le tribunal administratif pour ne pas avoir assez protégé l’ours, comme l’y oblige une directive européenne adoptée en 1992. C’est à la suite de cet épisode que Nicolas Hulot a publié un « plan ours », le premier depuis 2010. Celui-ci se fixe l’objectif d’une cinquantaine de plantigrades d’ici à 2028 [...]. Du côté des opposants, la confédération paysanne regrette « un manque de concertation » avec les éleveurs, excédés par les attaques du prédateur sur leurs troupeaux (450 brebis tuées en 2017). [...] « Sur 20 à 30 000 brebis qui meurent dans les Pyrénées chaque année, l’ours est responsable dans seulement 1 à 2 % des cas », tempère Alain Reynes. Le plantigrade se nourrit à 80 % de produits végétaux. [...] Quant au danger pour l’homme, la dernière attaque recensée daterait de 1850.

Thomas Porcheron, « L’ours sème la discorde dans les Pyrénées », La Croix, 31 juillet 2018

Explications :Les Pyrénées constituent le dernier bastion de présence de l’Ours brun dans le sud de l’Europe. [...] Plusieurs siècles de chasse et de braconnage, une fréquentation humaine assidue des massifs montagneux, ont presque réussi à éradiquer l’Ours de la plupart des vallées pyrénéennes, l’espèce ayant disparu depuis plus de 50 ans des vallées alpines. Alors qu’en 1950, une cinquantaine d’ours se partageaient un territoire de 200 000 ha dans les Pyrénées-Atlantiques, à la fin des années 1990, il ne restait plus que 6-7 ours. Suite aux opérations de réintroduction entreprises depuis 1996 dans les Pyrénées centrales, on compte aujourd’hui une trentaine d’ours [...]. La mort de la dernière femelle en 2004 risque de sonner le glas de cette population occidentale si aucune femelle ne vient s’implanter. [...] Depuis sa création en 1967, le Parc national des Pyrénées est chargé de procéder à l’expertise et à l’indemnisation des dégâts d’ours dans le Parc national. D’autres services, en charge de la gestion et de la protection du milieu naturel, participent également à la surveillance et à la protection des ours au sein d’un réseau appelé « Réseau Ours brun », animé par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage.

voila

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