Réponse :
Âgé de cent mille ans, j'aurais encore la force
De t'attendre, ô demain pressenti par l'espoir.
Le temps, vieillard souffrant de multiples entorses,
Peut gémir : neuf est le matin, neuf est le soir.
Mais depuis trop de mois nous vivons à la veille,
Nous veillons, nous gardons la lumière et le feu,
Nous parlons à voix basse et nous tendons l'oreille
À maint bruit vite éteint et perdu comme au jeu.
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c'est pour guetter l'aurore
Qui prouvera qu'enfin nous vivons au présent.
1, Quelles remarques peut-on faire sur l'utilisation des pronoms personnels sujets?
Les pronoms personnels sont : JE, T', NOUS.
le poème concerne le poète mais aussi le couple ou bien tous ceux qui vivent l'occupation.
Ainsi d'une expression personnelle, le poème prend une tournure universelle.
2, Quels sont les différents temps et leurs valeurs?
- J'aurais : conditionnel présent
- nous veillons, nous gardons, nous parlons, nous témoignons, nous ne dormons pas, nous vivons.
Le présent qui prend plusieurs valeurs : duratif, narratif, vérité générale
