Réponse :
Bonsoir,
Explications :
Un peu d'histoire :
A la fin du XVIIIème siècle, un guérisseur britannique, Edward Jenner, examine que les femmes trayant les vaches ne contractent fréquemment pas la variole mais exposent souvent des pustules semblables, dues à la vaccine (la variole des vaches). Il a l’idée que le pus inclus dans ces pustules trayeuses saurait les défendre. Pour essayer son hypothèse, Jenner utilise le bras d’un enfant avec ce pus : cet enfant contracte une forme atténuée de la variole. Quelques temps plus tard, il inocule à cet enfant du pus de varioleux et constate que celui-ci ne tombe pas malade. Ce qui deviendra plus tard la vaccination.
Cette expérience a été la première réalisée qui servira à faire les premiers pas de la vaccination.
Ici, il s'agit de Pasteur :
Pasteur passe par un moyen détourné de celui vu juste avant, c'est-à-dire que l'expérience réalisée sur le chien où ce dernier se voyait inoculé des bouts de cerveaux d'un autre chien atteint de la rage, mourrait.
Il décide alors de passer au lapin, qui lui, permet d'obtenir une . virulence stable (virulence contrôlée et pérenne (saine)). Il inocule alors des morceaux de moelles épinières de ce lapin qui est à priori protégé au chien, et celui-ci survit et la rage ne se manifeste pas !
L'histoire de Joseph Meister est similaire car il est mordu 14 fois par un chien atteint de la rage, et Pasteur confie son "vaccin" à un docteur qui lui inocule le produit. Au bout de 10 jours dans lesquels le jeune garçon a reçu des doses de plus en plus virulentes, il survit finalement et ne contracte pas la maladie.
Une explication se doit :
Pourquoi le chien et Joseph n'ont-ils donc pas contracter la maladie ?
La réponse se trouve dans l'infiniment petit du corps :
Lorsque le corps perçoit un premier contact avec le micro-organisme pathogène (ou germe), il déploit alors des systèmes immunitaires permettant de limiter la propagation de ce pathogène au sein des cellules du corps :
- L'immunité innée : également appelée réaction inflammatoire aiguë (RIA), cette immunité se déploie en premier lorsque le corps détecte l'agent pathogène (tissu lésée ou cellule cancéreuse). Cette réaction est non-spécifique, car elle est la même quel que soit l’antigène, et fait intervenir les phagocytes qui vont réaliser la "phagocytose", c'est-à-dire la digestion des micro-organismes, on appelle cela la réponse cellulaire car elle fait intervenir une reconnaissance par les récepteurs de surface. Mais la réponse Immunitaire Innée déploie également une réponse moléculaire (lysozymes (ou muramidase est un antibiotique contre les agents bactériens), \alpha-défensines et \beta-défensines (Servent à une action microbicide directe, ou à la modulation de la réponse immunitaire (recrutement et activation de cellules immunitaires : élimination des agents pathogènes et des débris cellulaires, ou peut contrôler l’inflammation) par exemple).
- Immunité adaptative :
Cette immunité est dite "spécifique" contrairement à l'Innée car elle fait intervenir des lymphocytes T et B, ainsi que des anticorps. Ces derniers apparaissent lors d’une infection par un agent infectieux et forment un complexe immun (liaison antigène-anticorps), on parle de réponse adaptative humorale.
On retrouve dans une anatoxine un sérum qui lui-même contient des anticorps. Ces anticorps ou Immunoglobulines (ou Globine γ) sont spécifiques, c'est-à-dire qu'ils n'interviennent que contre un antigène particulier. Ils sont représentés sous la forme de 4 chaînes identiques, 2 à 2.
Cet anticorps contient donc une partie constante, un site de fixation de phagocytes et d'Antigènes, et une partie variable.
Les lymphocytes, par exemple, possèdent des anticorps sur leur membrane.
Donc lorsqu’un antigène rencontre un anticorps, un complexe anticorps-antigène se forme et va être digéré par un phagocyte, on parle de complexe immun insoluble.
Si l'on veut voir quels anticorps fonctionnent, on réalise un test dans une boîte de Pétri, cette expérience s'appelle le test d'Ouchterlony ou d'Immunodiffusion, qui crée un arc de précipitation lors de la réaction d'un Anticorps fonctionnant.
Pour résumer le résultat de l'immunité innée est indispensable à l'immunité adaptative pour fonctionner. On aura donc pu voir que Pasteur a, sans le savoir, fait intervenir des mécanismes dans le corps de ces deux espèces vivantes, permettant d'éliminer cet agent pathogène.
De plus, un vaccin est appelé tel quand il contient la souche du virus mais qu'elle a subit une ablation de sa virulence.
Bonne soirée