Sagot :
Bonsoir
J'étais sur les six heures à la descente de Ménilmontant presque vis-à-vis du Galant Jardinier, quand, des personnes qui (marchaient) devant moi s'étant brusquement écartées, je (vis) fondre sur moi un gros chien danois qui, s'élançant à toutes jambes devant un carrosse, n'(avait) pas même le temps de retenir sa course ou de se détourner quand il m' (aperçut).
Je (jugeais que le seul moyen que j'avais d'éviter d'être jeté par terre (êtait) de faire un grand saut si juste que le chien passerait sous moi tandis que je serais en l'air. Cette idée aussi prompte que l'éclair et que je n'avais ni le temps ni de raisonner ni d'exécuter (fut) la dernière avant mon accident. Je ne (sentis) ni la chute, ni rien de ce qui (s'ensuivit) jusqu'au moment où je (revins) à moi. Il (êtait) presque minuit lorsque je (repris connaissance. Je me (trouvais entre les bras de trois ou quatre jeunes gens qui me (racontèrent ) ce qui (venait ) de m'arriver. J.J. Rousseau, Les rêveries du promeneur solitaire.
Réponse :
bonsoir
Explications :
J'étais sur les six heures à la descente de Ménilmontant presque vis-à-vis du Galant Jardinier, quand des personnes qui marchaient devant moi s'étant tout à coup brusquement écartées je vis fondre sur moi un gros chien danois qui, s'élançant à toutes jambes devant un carrosse, n'eut pas même le temps de retenir sa course ou de se détourner quand il m'aperçut. Je jugeai que le seul moyen que j'avais d'éviter d'être jeté par terre était de faire un grand saut si juste que le chien passât sous moi tandis que je serais en l'air. Cette idée plus prompte que l'éclair et que je n'eus le temps ni de raisonner ni d'exécuter fut la dernière avant mon accident. Je ne sentis ni le coup ni la chute, ni rien de ce qui s'ensuivit jusqu'au moment où je revins à moi. Il était presque nuit quand je repris connaissance. Je me trouvai entre les bras de trois ou quatre jeunes gens qui me racontèrent ce qui venait de m'arriver.