Bonjour,
Philosopher pourrait bien être conçu comme une activité qui vise à tout connaître, elle n’est cependant pas une prétention vaine pour un homme si nous concevons que cette connaissance n’est qu’en puissance: ce que le philosophe connaît actuellement, ce sont les premiers principes, desquels il peut tout déduire. En attribuant à ce savoir le statut de "puissance", nous pourrions le concilier avec certaines limitations de l’esprit humain: mémoire restreinte, nécessité pour l’entendement d’enchaîner les propositions les unes après les autres, expérience partielle, etc...
Mais ces limitations sont-elles les seules ? N’en existent-ils pas de plus profondes qui nous interdiraient de prétendre tout connaître, même en puissance ?