Sagot :
Explications:
Le don d'organes est un acte humain noble qui traduit l'esprit de don et de solidarité sociale, ne reste qu'un principe sur lequel le citoyen se tient et le don d'organes est l'acceptation par la personne de prélever n'importe lequel de ses organes, d'une manière légale, soit par consentement si le donneur est vivant, soit après la mort avec le consentement de ses proches, et le don peut être destiné à la recherche, ou les organes transplantés les plus courants et les tissus qui peuvent être transplantés dans une personne sont donnés Le don d’organes et de tissus représente un geste d’une valeur inestimable pouvant redonner espoir et santé à des personnes malades ou victimes d’un accident. En effet, un donneur d’organes et de tissus peut sauver jusqu’à 30 personnes ou améliorer la qualité de leur vie.
Toute personne peut faire don de ses organes, mais saviez-vous que seulement 2 % de toutes les personnes décédées en milieu hospitalier sont considérées comme donneurs d’organes potentiels ? Pour le don de tissus, la proportion peut atteindre 50 %.
En effet, même lorsque la personne est considérée comme donneur d’organes potentiel, l’équipe médicale doit évaluer la condition physique générale du défunt et ses antécédents médicaux et sociaux pour déterminer quels organes peuvent être prélevés.
De plus, tous les organes et les tissus de la personne décédée ne seront pas automatiquement prélevés. Le don d’organes en vue d’une transplantation n’est actuellement possible qu’en cas de décès neurologique, c’est-à-dire l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, qui est alors irrémédiablement détruit. C’est un état qui ne survient que dans moins de 2 % de tous les décès en milieu hospitalier.
Les reins, le cœur, les poumons, le foie, le pancréas et les intestins sont les organes susceptibles d’être prélevés. Les principaux tissus greffés sont les os, la peau, les valves du cœur, les veines, les tendons et les cornées. En moyenne, un donneur procure 3,2 organes. Chaque prélèvement fait l’objet d’une analyse au décès.
Beaucoup de gens hésitent à donner leur consentement de peur que tous les efforts ne soient pas déployés pour sauver leurs vies. Mais souvenez-vous que l’objectif premier des intervenants en santé étant de sauver la vie des personnes dont ils ont la responsabilité sur le plan médical, la peur est donc sans fondement.