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Sagot :

POINT DE VUE DE L’ASSASSIN :  

Bonjour, je m’appelle Louis, j’ai vingt-deux ans, et je travaille dans une entreprise secrète. On m’a chargé d’un travail assez difficile à réaliser. Du haut de mon mètre cinquante-deux et de mes quarante kilos, je ne fais pas le poids face à ma « victime ». Je la connais bien, elle fait partie de mon entourage proche, ce qui rends cette mission encore plus dure, puisque ma victime s’appelle Johan. Johan est mon ami, je l’espionne depuis maintenant quinze jours, je connais ses habitudes, son emploi du temp. Vous ne me croyez pas ? Tous les matins, il mange une tranche de pain au maïs et du bacon. Le lundi, le mardi et le mercredi, il va déposer sa fille au lycée, le reste de la semaine, sa mère s’en occupe. Il sort tous les jours à onze heures, au café « Le bar de Paris » pour discuter avec ses amis et faire de nouvelles rencontres. Il est très généreux ; parfois, sur le pont du pendu, appelé comme cela car on y a retrouvé un homme pendu, il donne une pièce au sans-abri, ou l’invite même à manger. Il travaille à SAMY DEM, une entreprise de déménagement peu sollicitée, ce qui fait que Johan a beaucoup de temps libre. Johan aime le sport comme la musculation, il va à la salle quand il en a le temps. Aux alentours de vingt-et-une heure trente, il passe sur le pont.

Aujourd’hui, il est temps de passer à l’action, nous sommes lundi, plus vite le travail sera effectué, plus vite ma crainte s’envolera. Je me prépare, de façon à passer inaperçue, je sors de chez moi. Il est vingt-et-une heure maintenant. Je me dirige vers le pont, en évitant tout source de lumière, afin de n’être reconnu par personne. Je suis arrivé devant le fameux pont, le pont du pendu. J’ai beau être un homme sensé n’avoir peur de rien, je frissonne rien qu’à l’idée de savoir ce que je dois faire, comment, à qui, et quand, mais j’ai besoin de ces deux milles euros, si je veux payer les études de ma fille, et un toit moins délabré à ma famille. Je regrette, je vais le regretter toute ma vie. On me retrouvera, c’est sûr. Je vais devoir déménager, loin. Je me perdais presque dans mes pensées, quand, soudain, j’aperçois un homme qui traverse le pont. Il fume ? Non, ce n’est donc pas lui.  

Il est maintenant vingt-deux heures. J’ai surveillé le pont durant plus d’une demi-heure, je n’ai pas vu mon ami. Je retourne donc chez moi.                    

Nous sommes déjà vendredi, aucune trace de Johan, je commence à m’inquiéter. Que lui est-t-il arrivé ? Mes employeurs se sont chargés du travail car je ne suis pas allé assez vite ? Beaucoup de questions me trottent dans la tête. Trop de questions s’offrent à moi. Je décide de prendre un jour de congé, ce travail m’épuise, je suis sur les nerfs constamment.  

Nous sommes déjà l’après-midi, j’ai donc dormi toute la matinée. Je me réveille avec une seule idée en tête : aller voir Victoire, la femme de Johan et lui demander où il est.  

Je rentre de chez moi, je me suis inquiété pour rien. Victoire m’a expliqué que Johan avait disparu, mais, quand j’étais chez eux, le téléphone a sonné et c’était Johan, il disait qu’il rentrerait dimanche. Mon plan va pouvoir se mettre en marche.      

Durant ces deux jours, j’ai préparé consciencieusement mon plan, j’ai envisagé toutes les situations possibles, jusqu’à l’explosion de notre planète.  

Il est maintenant vingt-et-une heure, je me prépare, comme lundi, fait exactement le même chemin, me place exactement à la même place, et attends. Aujourd’hui, je suis motivé, je n’ai pas le droit de me défiler ou d’avoir peur. Le sans-abri est parti, il ne me verra pas. Je vois Johan, il marche en fumant une cigarette, je m’approche, il est dos à moi. Je le pousse, il tombe dans l’eau. Son corps ne remonte pas à la surface. Je pars, prends mon portable et appelle mes employeurs : le travail est fait, à moi l’argent.     -> 43 lignes écrites

J'espere que je t'ai aidée, je viens de me rendre compte que je n'ai pas utilisé les bons temps, j'espere que tu sauras le faire. Bonne chance

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