Sagot :
Voltaire dénonce l'acharnement sur un père de famille, les preuves sont inexistantes et l'agissement du juge, par sa seule voix, sa seule volonté révolte Voltaire. Il insiste sur les lois mal utilisées, et marque de ses propos, qu'une voix unique peut condamner un citoyen.
Par ailleurs, il soulève la contradiction des faits et ce vieillard de soixante-huit ans, fatigué par une vie difficile, une santé mauvaise, des jambes enflées qui aurait étranglé, puis pendu un fils de 28 ans, qui était une force de la nature. Impossible qu'il l'eut fait sans l'aide de quelqu'un.
De plus, puisqu'il était au moment des faits reprochés en compagnie d'autres personnes qui ont confirmé. Comment alors que la servante de religion catholique aurait couvert les Huguenots, elle ne dirait pas la vérité. Si elle ment, la mère ment, donc tous mentent et sont alors complices.Voltaire insiste sur le fait que le vieillard est fatigué, faible et que son arrêt était abusif. Facile de le faire avouer sous la torture ? Honte à ces hommes qui portent des jugements sans preuve, juste pour trouver et condamner quelqu'un, afin qu'ils retournent à leur vie de plaisirs.