Sagot :
Réponse :
1. Les verbes sont au futur pour exprimer le projet du poète.
2. "du haut de ma mansarde" : le poète est dans son logement sous les toits et regarde de sa fenêtre.
Le paysage qu'il regarde : les toits de la cité, l'activité des ateliers, les cheminées qui fument, la lune, la ronde des saisons, le ciel et la lune et même les neiges d'hiver
3. "Je verrai ". la vue est la perception dominante. L'effet produit : douceur et enchantement.
4. Le poète évoque la fermeture des volets, des portières pour pouvoir rêver d'un paysage reconstitué en imagination.
Féérie, idylle, volupté,
5. Des enjambements :
l est doux, à travers les brumes, de voir naître
L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre,
Je fermerai partout portières et volets
Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.
Car je serai plongé dans cette volupté
D'évoquer le Printemps avec ma volonté,
De tirer un soleil de mon coeur, et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.
Ces enjambements montrent les pensées qui s'enchaînent au gré de l'imagination, sans discontinuer.
6. "Ne fera pas lever mon front de mon pupitre "
Attitude du poète dans l'acte d'écriture, de création. Il est alors coupé du monde qu'il a pourtant observé et il crée seul, dans sa mansarde par l'imagination.