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Bonjour
quelques peut m'aider svp
1) expliquer le poeme de Claude joseph Dorat " la couronne de fleur " en quelques minute et justifier votre choix du poeme

Renversé doucement dans les bras de Thaïs,
Le front ceint d'un léger nuage,
Je lui disais : lorsque tu me souris,
Peut-être sur ma tête il s'élève un orage.
Que pense-t-on de mes écrits ?
Je dois aimer mes vers, puisqu'ils sont ton ouvrage.
Occuperai-je les cent voix
De la vagabonde déesse ?
À ses faveurs pour obtenir des droits,
Suffit-il, ô Thaïs, de sentir la tendresse ?
Thaïs alors sur de récens gazons
Cueille des fleurs, en tresse une couronne.
Tiens, c'est ainsi que je répons ;
Voilà le prix de tes chansons,
Et c'est ma main qui te le donne :
Renonce, me dit-elle, à l'orgueil des lauriers ;
Laisse ces froids honneurs qu'ici tu te proposes ;
Il faut des couronnes de roses
À qui peignit l'amour et chanta les baisers

merci

Sagot :

Réponse : Poème : la Couronne de fleurs de Claude-Joseph Dorat (1734-1780)

Recueil: Les baisers

Renversé doucement dans les bras de Thaïs,

Le front ceint d’un léger nuage,

Je lui disois : lorsque tu me souris,

Peut-être sur ma tête il s’élève un orage.

Que pense-t-on de mes écrits ?

Je dois aimer mes vers, puisqu’ils sont ton ouvrage.  

 

Occuperai-je les cent voix

De la vagabonde déesse ?

À ses faveurs pour obtenir des droits,

Suffit-il, ô Thaïs, de sentir la tendresse ?

Thaïs alors sur de récens gazons

Cueille des fleurs, en tresse une couronne.

Tiens, c’est ainsi que je répons ;

Voilà le prix de tes chansons,

Et c’est ma main qui te le donne :

Renonce, me dit-elle, à l’orgueil des lauriers ;

Laisse ces froids honneurs qu’ici tu te proposes ;

Il faut des couronnes de roses

À qui peignit l’amour et chanta les baisers.  

Qui est Thaïs ? selon la légende, une pécheresse égyptienne qui séduisait les hommes et convertie par un ermite. Incarnation de la séductrice célébrée ici par Dorat qui était entré comme Mousquetaire du roi.

Comment est qualifiée Thaïs ? " vagabonde déesse"

Ses attributs ? inspiratrice, cent voix, tendresse, muse qui conseille :

" Renonce, me dit-elle, à l’orgueil des lauriers ;

Laisse ces froids honneurs qu’ici tu te proposes ;

Il faut des couronnes de roses

À qui peignit l’amour et chanta les baisers. "

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