La brebis et le chien La brebis et le chien, de tous les temps amis, se racontoient un jour leur vie infortunée. Ah ! Disoit la brebis, je pleure et je frémis quand je songe aux malheurs de notre destinée. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, toujours soumis, tendre et fidele, tu reçois, pour prix de ton zele, des coups et souvent le trépas. Moi, qui tous les ans les habille, qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, je vois chaque matin quelqu'un de ma famille assassiné par ces méchants. Leurs confreres les loups dévorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, voilà notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux les auteurs de notre misere ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux souffrir le mal que de le faire. esope, Fables Livre II 1) Observez les types de rimes et les types de vers. Que pensez-vous de cette variété? 2) Relevez les passages au discours direct. Qui parle ? Quel effet produit ce type de discours dans le récit ? 3) En quoi cette fable est-elle ironique ? s'il vous plaît quelqu'un peux m'aider ?​

Sagot :

Réponse :

bonjour

Explications :

voici des éléments pour t'aider dans ton devoir

1) Observez les types de rimes et les types de vers. Que pensez-vous de cette variété?

-rimes croisées (ABAB) et embrassées (ABBA) : ces rimes confèrent une certaine musicalité au poème

2) Relevez les passages au discours direct. Qui parle ? Quel effet produit ce type de discours dans le récit ? d’abord c’est la brebis qui parle (Ah disait la brebis….destin funeste) puis c’est le chien qui continue (il est vrai … jusqu’à la fin)

Effet produit : nous ressentons de la compassion pur ces animaux, face aux agissements humains qui ne sont que des profiteurs, et ils sont bien injustes.

3) En quoi cette fable est-elle ironique ?

Cette fable est ironique dans le sens où l’auteur montre à quel point les animaux sont maltraités par l’homme qui a besoin de ces animaux pour se nourrir, se vêtir, se protéger. C’est en fait une dénonciation des abus faits par l’homme, de la soumission imposée par lui à ces animaux.