Sagot :
Bonjour,
Tricher, c'est enfreindre les règles, selon le Petit Larousse. En latin, "tricare" signifie soulever les difficultés. Mais c'est aussi se mentir à soi-même car on croit qu'on a bien réussi ; c'est se conduire avec mauvaise foi car on trompe le professeur ; c'est enfin, une marque de manque de confiance en soi car on pense qu'on ne peut y arriver autrement. Il existe, certes, plusieurs types de tricheries. Mais que ce soit un vif coup d’œil sur la feuille du voisin, quelques formules notées sur un bout de gomme ou l'usage d'antisèches cachées dans les vêtements ou la trousse, cela reste une attitude incorrecte et douteuse.
Existe-t-il des points positifs à la tricherie ? En commençant par le stress que celle-ci engendre à cause du risque supplémentaire que l'on prend. Parce qu'il ne faut pas oublier que nous sommes dans la fraude, et que cet acte n'est pas anodin, que l'on peut se faire prendre. C'est en outre très gênant et honteux pour le tricheur, mais également mauvais pour sa conscience. Ensuite, certains parleraient de petits avantages à court terme. Il est vrai que la triche constitue parfois un petit coup de pouce qui permet d'éviter l'échec ou de gagner du temps. Mais est-ce vraiment valeureux ? Pourquoi ne pas tout simplement accepter le fait qu'on ignore la réponse ?